Jean-François Carenco vante un changement de méthode dans le dossier chlordécone

Par 28/06/2023 - 09:26 • Mis à jour le 28/06/2023 - 19:02

Le ministre délégué aux Outre-mer est en Martinique pour quelques heures encore. Ce mercredi matin, il était l'invité spécial du journal de 7 heures de RCI.

    Jean-François Carenco vante un changement de méthode dans le dossier chlordécone

Arrivé en Martinique hier après-midi, Jean-François Carenco se rendra en Guadeloupe à la mi-journée. Deux sujets motivent ce déplacement rapide : de nouvelles annonces sur le chlordécone et les projets du grand port maritime.

Le ministre délégué aux Outre-mer était l'invité de Cédric Catan ce mercredi matin. Voici ce qu'il faut retenir de cet entretien :

Chlordécone 

Changement de braquet et changement de méthode. On a un sujet qui ne va pas bien, c'est la communication. Peut être qu'on n'a pas fait comme il fallait. On va territorialiser notre communication. Les mairies seront un des agents principaux de la communication. Il faut que tous nos concitoyens Martiniquais sachent que l'eau, elle est potable. Deuxième sujet, on renforce des moyens. On a multiplié par un et demi les moyens, notamment sur les éleveurs bovins où c'était insupportable leur situation. C'est la sénatrice Catherine Conconne qui avait soulevé ce sujet : on va payer tout le supplément d'eau pour que précisément, cette eau soit complètement potable

Grand Port Maritime de Martinique

Ce qui compte, c'est la création du Grand Port Maritime, les 150 millions à peu près d'euros d'investissement qui sont en cours, de trouver leur financement et de trouver leur exécution rapide. Ce qui est en jeu, c'est bien la création d'emplois, c'est bien la création de valeur, c'est la création d'une zone franche portuaire. C'est ça qu'on essaye de faire. Après le reste, je comprends tout le monde. J'ai rencontré effectivement longuement le président Letchimy et ce sujet était dans nos débats. Il est déçu. Il se sent très déçu. Voilà, après, il ne faut pas personnaliser les choses

Le CIOM repoussé

Je confirme la date du 6 juillet (initialement prévu le 3 juillet, ndlr) pour un Conseil interministériel de l'outremer. Le citoyen, il faut qu'il vive mieux. Il faut qu'il se déplace plus facilement. Il y a les relations avec les élus vers plus de responsabilisation. En gros, on s'aperçoit, si on veut bien creuser les choses, que notre administration, elle ne facilite pas trop la vie des gens suffisamment. Tout ça est trop compliqué, tout ça est trop difficile, tout ça n'est pas assez direct. Et donc, il y aura des mesures qui, je pense, permettront au Martiniquais, à l'ensemble des Antilles, à l'ensemble des habitants de cette France océanique que j'adore, de se sentir mieux. On ne parlera pas de sécurité, on ne parlera pas d'institutionnel. Ça, c'est dit. C'est un autre sujet qui n'est pas traité.


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