Jugé aux Assises des mineurs pour l’assassinat d’une femme à son domicile 

Par 26/06/2023 - 09:14 • Mis à jour le 27/06/2023 - 08:06

Entre aujourd'hui et demain, (26 et 27 juin), la Cour d'assises des mineures de Basse-Terre s'occupe du cas d'un jeune homme accusé d'avoir tué Séverine Rambhojan, 35 ans, le 24 février 2021 à son domicile de Wonch à Baie-Mahault.

    Jugé aux Assises des mineurs pour l’assassinat d’une femme à son domicile 
Photo d'illustration

Bien que l'accusé, qui doit comparaitre aujourd'hui et demain devant la Cour d'assises des mineurs, soit aujourd'hui âgé de 19 ans et 11 mois, il n'avait que 17 ans et 7 mois au moment du crime pour lequel il est poursuivi. C’est ce qui le conduit à être jugé devant la Cour d'assises des mineurs. 

Son nom ne peut donc être prononcé et les débats ne peuvent se dérouler qu'en publicité restreinte, autrement dit rien qu'avec les parties concernées par cette affaire et sans public ni organes de presse. 
La justice lui reproche d'avoir tué une femme de 35 ans à coups de couteau, au domicile de cette dernière, le 24 février 2021.

Ce jour-là, elle avait quitté son domicile de Wonch à Baie-Mahault vers 6h40 pour se rendre à son travail, mais elle avait été contrainte de faire demi-tour en raison de blocages routiers liés à des mouvements sociaux.

Découverte par son compagnon

Une situation qui allait être la cause indirecte de la mort de Séverine Rambhojan. Lorsqu'elle est revenue chez elle, elle s'est retrouvée face à un individu qui avait déjà pénétré à son domicile à plusieurs reprises et qui semblait avoir des visées sur elle, bien que la jeune femme avait un compagnon.

La victime se serait alors faite agresser et se serait défendue, mais un des coups portés à la gorge s'est avéré mortel et elle est décédée des suites de ses blessures. C'est son compagnon qui a découvert le corps en rentrant au domicile peu après 18h. 
Les faits ont probablement eu lieu dans la matinée puisque, pendant plusieurs minutes et à plusieurs reprises, la victime s'est entretenue avec son responsable d'entreprise pour qu'elle puisse travailler en distanciel. 

À 9h26, celui-ci a entendu au téléphone un drôle de bruit et une conversation, puis un grand silence qui l'a amené à raccrocher. Après les faits, l'accusé n'a ni apporté assistance à sa victime ni alerté les secours. 


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