Face aux cybermenaces, les entreprises guadeloupéennes de plus en plus exposées

Aujourd’hui, personne n’est à l’abri d’une cyberattaque, encore moins les entreprises. De très nombreux hackers cherchent à récupérer des données ou des coordonnées bancaires. C’est pour sensibiliser à la cybercriminalité que la CCI Guadeloupe a organisé une conférence « Cybermenaces : comment protéger mon entreprise ? » ce mardi matin.

Différentes thématiques ont été abordées : les bonnes pratiques pour éviter les cyberattaques, les réactions à avoir en cas d’attaque et à qui s’adresser, la sensibilisation du personnel et les clauses contractuelles et la sauvegarde des données.

Jean Nicolas Gonan, avocat pour le droit des technologies et propriété intellectuelle, explique à quel point une telle conférence est utile car cette problématique concerne tout le monde, d’une entreprise multinationale, au simple business local. C’est pourquoi la cybersécurité doit être un enjeu majeur des sociétés actuellement.

La démarche entreprise par la CCI dans le cadre de cet « Open Coffee » est une démarche de sensibilisation très pratique avec beaucoup de règles élémentaires de base communiquées. Cela doit amener à limiter le plus que possible le risque. Une TPE qui se fait attaquer, cela peut signifier la mort de son activité. La question, c’est à quelle vitesse allez-vous pouvoir vous remettre en route et si vous avez les épaules suffisamment solides pour en assumer les conséquences ? 

Dans la salle, une cheffe d’entreprise témoigne de son expérience.

J’ai eu une notification me disant que je devais accepter un paiement que je n’avais pas effectué. J’ai refusé mais, en regardant mon relevé de compte, j’ai vu une dizaine de petits paiements de 10 euros, sur des sites en Inde, etc… J’ai donc compris que je m’étais fait pirater ma carte bancaire 

Un autre entrepreneur avoue, lui, être bien conscient du risque encouru aujourd’hui.

Les menaces ont changé de visage, elles peuvent se faire de n’importe quel point de la planète. Et, nous qui sommes des petites entreprises le plus souvent, nous devons être au fait de ces affaires