Préavis de grève des animateurs : pas de « fondement légal » pour la ville de Fort-de-France
La ville de Fort-de-France a réagi hier soir (mardi 9 mai) au mouvement social du « syndicat des salariés animateurs des garderies, écoles et centres de loisirs ». Elle indique ne pas être l’employeur des animateurs et ne pouvoir négocier.
Après avoir bloqué une première fois la caisse des écoles la semaine dernière, les animateurs de la ville de Fort-de-France ont réitéré leur mouvement de colère hier matin (mardi 9 mai), en bloquant la caisse des écoles.
La ville a réagi dans la soirée. Pour elle, le préavis déposé par le « syndicat des salariés animateurs des garderies, écoles et centres de loisirs de la ville de Fort-de-France » est « sans fondement légal ».
Elle précise que les personnels concernés ne sont pas des salariés de la ville ni de la caisse des écoles car l’offre de garderie est confiée à des prestataires associatifs, dans le cadre de marchés publics confiés à des prestataires associatifs.
« Ni le maire ni la présidente de la caisse des écoles ne peuvent entamer des négociations et signer un protocole d'accord avec un syndicat pour des personnels dont ils sont, en aucun cas, l'employeur », précise ainsi la municipalité, qui assure avoir reçu le syndicat à deux reprises pour le lui signifier.
Deux accueils de loisirs pas assurés
Hier, outre le blocage de la caisse des écoles, les accueils du matin et du soir ont été perturbés dans 6 écoles sur 46. Selon la mairie, le mouvement concernerait une vingtaine d'animateurs sur près de 300. Ces derniers pointent du doigt le sous-effectif et des soucis d’encadrement pour la garderie du soir.
Ce mercredi 10, les accueils de loisirs de Chateauboeuf et des Hauts du Port ne sont pas assurés.
Huit accueils de loisirs fonctionnent, en revanche, normalement : Dillon maternelle A, Dillon AB élémentaire, Godissard maternelle, Godissard élémentaire, Pointe des Nègres maternelle, Pointe des Nègres élémentaire, Redoute maternelle et Redoute élémentaire.