La grève se poursuit aux urgences du CHUM
Ce mardi 25 avril, les salariés des urgences du CHUM maintiennent la pression en poursuivant leur mouvement de grève.
Aujourd’hui encore, les salariés en grève des urgences du CHUM dénoncent le manque de moyens humains et matériels pour la prise en charge des patients. Ils ont été reçus hier par la direction pendant plus de 3 heures. Les salariés et leur syndicat FO ont eu le sentiment d’être entendus, mais ils demandent désormais des actes forts et des engagements écrits.
Un protocole d’accord à venir
À ce titre, ils ont proposé qu’un comité de suivi soit mis en place et que des recrutements soient effectués au plus vite.
Des requêtes auxquelles Jérôme Le Brière, directeur du CHUM, a accédé et qu’il voudrait formaliser dans un protocole d’accord dès demain mercredi 26 avril.
Le directeur du CHUM compte aussi miser sur la cohésion des équipes pour juguler la crise par laquelle passe le service des urgences :
C'est vraiment ensemble qu'on ira plus loin et qu'on sera plus forts. On a bien conscience, et moi le premier, que nous n'avons pas devant nous de recettes miracles, que la gestion des urgences, c'est aussi le territoire, la régulation du SAMU, les maisons médicales de garde en ville, les habitudes de patients qui viennent pour bon nombre d'entre eux, parce qu'ils en ont besoin et pour certains, qui viennent un peu trop facilement aux urgences. (…) Mais vraiment, bravo aux équipes pour la manière dont elles s'investissent au quotidien au bénéfice de nos patients.
« Les urgences c’est une vraie ruche »
De leur côté, les patients comprennent les revendications même s’ils ont le sentiment d’être de nouveau ceux qui sont pénalisés.
Écoutez cette réaction au micro d’Erika Govindoorazoo