Viols et agressions sexuelles sur ses belles filles : un criminel repenti ?

Par 21/04/2023 - 07:06

La première journée du procès du beau-père poursuivi pour viols et agression sexuelles sur ses deux belles filles âgées à l'époque des faits de 3 à 6 ans pour l'une et de 6 à 9 ans pour l'autre, a permis de mieux cerner le contexte de ces actes qui ont débuté il y a 31 ans. L’accusé, qui avait 25 ans à l'époque et en a 56 aujourd'hui, reconnaît les faits.

    Viols et agressions sexuelles sur ses belles filles : un criminel repenti ?

C'est un sérieux dilemme qui se présente aux jurés de la cour d'assises de Basse-Terre depuis hier (jeudi 20 avril). L’homme jugé pour viols et agressions sexuelles sur ses belles filles avait 25 ans, à l’époque, il en a désormais 56. Pour ces faits commencés il y a 31 ans et qui ont perduré pendant 3 ans, l’accusé reconnaît tout et admet qu'il a eu des comportements criminels mais aussi qu'il ne mérite pas d'être pardonné.

Il assume mais affirme aussi avoir changé. Alors, criminel ou repenti ? C’est ce que vont devoir déterminer les jurés. Criminel parce que l'accusé a tout reconnu des graves accusations de viols et d'agressions sexuelles sur mineures de 15 ans portées contre lui. L'âge des victimes est une circonstance aggravante. Mais aussi le fait que l'homme était le mari de la mère des fillettes âgées à l'époque des faits de 6 à 9 ans pour l'aînée et de 3 à 6 ans pour la cadette.

Il encourt 30 ans de réclusion criminelle

L’accusé encourt la peine maximale de 30 années de réclusion criminelle. 30 ans, c’est aussi le laps de temps qui s’est écoulé entre le début des crimes commis et le procès aujourd'hui. Lors des débats, il reconnaît être impardonnable.

Et pourtant, 30 ans après, l'homme a changé. Il s'est remarié depuis 14 ans et s'est réfugié dans la religion. Comme pour chercher un autre salut. Après avoir brisé et volé l'enfance de deux gamines.

Il apparaît comme un repenti parce qu'il a avoué, sans détour et sans rechigner. En donnant comme explication l'attirance qu'il avait pour des enfants. Et aussi parce que, physiquement, avec son épouse, l'intimité n'était pas régulière. Ce sont des explications mais ce ne sont pas des excuses, a-t-il admis

L'homme comparaît libre sous contrôle judiciaire. Il n'a pas effectué un seul jour de détention.

30 ans après, que reste t-il des faits graves qui lui sont reprochés ? Les jurés vont devoir trancher entre le criminel et l’homme repenti.


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