Comment prévenir les fugues de mineurs ?
Au même titre que les disparitions de personnes âgées, les disparitions de mineurs suscitent à chaque fois une vive émotion dans l'opinion publique. À la Ruche où l'on accueille des jeunes en situation difficile, on tente de limiter le phénomène par la prévention. Notre dossier.
Par besoin de liberté, en idéalisant bien souvent ce qu'est la réalité de la vie à l'extérieur, certaines jeunes filles du Foyer de La ruche ( maison d'enfant à caractère social ) décident de partir, plusieurs jours voire plusieurs semaines.
Pour limiter au mieux ces allés-retours, le personnel de la Ruche met bien sûr l'accent sur la prévention, sur les risques et les dangers à vouloir à tout prix partir. Il met aussi et surtout en place des ateliers, des groupes de parole, et d'autres exercices pour favoriser le bien être de ces jeunes souvent difficiles.
Mais les éducateurs rappellent que la Ruche n'est pas une prison, si les jeunes veulent vraiment sortir ils sortent . Néanmoins, les encadrants tentent de garder un lien pour s'assurer qu'elles vont bien et ils travaillent bien sur en étroite collaboration avec les gendarmes et la famille.
Le Foyer de la Ruche à Redoute accueille 46 jeunes filles de 12 à 21 ans. Elles sont placées dans la structure par le juge, l'aide sociale à l'enfance ou encore les parents eux même.
Difficile de savoir combien partent. Le nombre de fugues varie énormément. Des fugues qui durent souvent très peu de temps.
Le reportage de Hanna Roseau :
L'entretien :
Jessica, 18 ans, est à la ruche depuis l'âge de 5 ans. Elle a fugué à plusieurs reprise. La jeune femme explique à Hanna Roseau les raisons qui la poussent à fuir.
Pour compléter ce dossier, Gladys Dazini, la directrice adjointe de la Ruche sera l'invitée du Grand Angle de Béatrice Vandevoorde à 12 h 45.