26% des jeunes Martiniquais de 15 à 29 ans ni en emploi, ni en études, ni en formation

Par 03/04/2023 - 12:40 • Mis à jour le 03/04/2023 - 12:45

C’est deux fois plus que dans l’Hexagone selon la conclusion d’une étude de l’Insee, portant sur les années 2015 à 2019.

    26% des jeunes Martiniquais de 15 à 29 ans ni en emploi, ni en études, ni en formation
Présentation de l'étude NEET à la préfecture @Melissa Grutus

En moyenne, entre 2015 et 2019, 26 % des jeunes de Martinique âgés de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET). Soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. « Ces écarts importants avec la France métropolitaine s’expliquent principalement par une offre d’emploi limitée dans ces régions en lien avec l’exiguïté du territoire et l’étroitesse du marché économique », note l’Insee, dans son étude publiée en fin de semaine dernière.
Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La situation des NEET est très variée. Le sexe, la situation familiale, le niveau de diplôme ou encore l’origine sociale sont les principaux facteurs qui déterminent la situation des jeunes sur le marché du travail. En outre, leur insertion professionnelle est diverse, marquée notamment par des épisodes d’alternance, plus ou moins longs, entre emploi et chômage.

La moitié peu ou pas diplômée

La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. « Parmi eux, 69,9 % ont entre 15-24 ans et les hommes y sont surreprésentés. Ces jeunes peinent à gagner leur autonomie, 47,2 % sont des chômeurs de longue durée (plus d’un an). Dans cette catégorie, un NEET sur trois n’a aucun diplôme ou uniquement le brevet des collèges et deux sur trois détiennent un diplôme professionnel (CAP, BEP) ou un baccalauréat ».
Le profil des « Jeunes parents » représente 17,9 % des NEET : il est composé principalement de femmes (98 %). Dans ce profil, deux personnes sur trois ont entre 25 et 29 ans. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. 
Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
 


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