Viols sur mineurs : l'accusé condamné plus lourdement en appel

Le septuagénaire reste en prison. Père de 3 enfants, chef d'une famille d'accueil, il a tout perdu de la crédibilité que son métier de plombier sanitaire lui avait procuré et de la confiance que les services de placement de mineures à son domicile lui avait accordé.

Condamné en première instance à 10 ans, hier soir, au terme de 3 jours d'audience, il a regagné sa cellule où il était incarcéré depuis sa précédente condamnation. 

L'homme avait toujours nié les faits de viols et d'agressions sexuelles pour lesquels il était poursuivi. Une position qui ne l'avait pas servi lors de son premier procès et qu'il a maintenu au second. 

Le second jury a non seulement confirmé le verdict de culpabilité du premier mais l'a en plus consolidé de deux années supplémentaires auxquelles ont été assorties 10 années d'interdiction d'avoir des activités professionnelles ou bénévoles avec des mineurs et 5 années d'inéligibilité. 

Les voix de deux adolescentes de 12 ans qui ont subit chacune à des périodes déterminées, de 2001 à 2004 pour l'une et de 2011 à 2014 pour l'autre ont eut plus d'impact que le refus de voir la réalité en face d'un accusé qui est resté dans le déni.