Décès de Gabriel Gallion : "c'était toujours le dernier à quitter la rédaction"

Par 13/12/2017 - 13:56 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:10

La disparition de Gabriel Gallion n'a laissé personne indifférente. Plusieurs témoignages d'affection se sont succédés depuis l'annonce de son décès.

    Décès de Gabriel Gallion : "c'était toujours le dernier à quitter la rédaction"

Le journaliste Gabriel Gallion est décédé, cette nuit des suites d'un cancer à l'âge de 61 ans. La disparition du spécialiste de la politique chez nos confrères de France-Antilles Martinique, n'a laissé personne indifférente. 

Plusieurs témoignages d'affection se succèdent depuis l'annonce du décès du journaliste.

Ghislaine Burac qui l'a connu comme journaliste parlementaire à France-Antilles Paris, puis à la rédaction de la Martinique aimait son franc parler et ses coups de gueule. "Quand quelque chose ne lui plaisait pas il tapait du poing et disait ce qu'il pensait. J'ai toujours aimé son style, il y a eu une grande amitié, une bonne complicité et pour moi, c'était un grand journaliste de terrain.

Il apprenait vite vu que c'était un homme de terrain. Il avait de grandes connaissances et c'était toujours lui le dernier à partir de la rédaction, même lorsqu'il ne travaillait pas."

Pour Jean-Marc Atsé collègue de Gabriel Gallion, "c'était quelqu'un qui allait toujours donner des explications aux choses politique. Si j'avais une question à lui poser sur un parti politique, il était incollable..."

Cette mauvaise nouvelle affecte toute la profession, mais au-delà également.

Du côté de Catherine Conconne "on a perdu un grand journaliste. C'est un journaliste qui avait décidé de suivre l'actualité politique avec passion et sérieux. Il était partout on n'avait pas besoin de l'invité ni de le convoquer.

À la moindre réunion il était là et par moment je sortais d'une réunion et je lui disais mais Gégé qu'est ce que tu fais là. [...] J'ai eu la chance de le voir dimanche (3 jours avant son décès) où j'ai débarqué dans sa chambre d'hôpital. Il regardait le journal télévisé et vous imaginez bien que pendant 15 minutes il a trouvé quand même la force de me dire des choses très fortes sur l'actualité politique et surtout d'en rire.

On a perdu un grand journaliste, je suis très triste on s'était découvert un lien de parenté lointain et je l'appelais tonton et lui me répondais ma nièce. À dieu tonton."

Le Club Presse Martinique lui a aussi rendu hommage dans un communiqué de presse rendu public, ce mercredi en fin de matinée. "C’est avec une très grande tristesse et une profonde affliction que nous apprenons le décès de notre confrère, ami et membre du bureau du Club Presse, Gabriel Gallion.

Encore sous le choc de la douloureuse annonce, nous présentons nos très sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses collègues de France-Antilles.

Le Club Presse salue la mémoire de cet éminent journaliste qui laisse un vide qu’il sera difficile de combler."

Yan Monplaisir, lui a également rendu hommage dans un communiqué de presse. "C’est avec une grande tristesse que j’apprends le décès du journaliste Gabriel GALLION.

Sous ses airs bourrus, voire une apparente brutalité dans le propos, c’était un homme d’une grande sensibilité et d’une belle humanité. Il était incontestablement l’un des meilleurs connaisseurs de la vie politique et du fonctionnement de nos institutions. C’était toujours un plaisir d’échanger avec lui. Sa plume incisive, mais neutre, manquera à notre île.  

Je présente à sa famille, à ses amis et aux équipes de France-Antilles mes plus sincères condoléances."

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