Grève à EDF PEI : les négociations doivent reprendre ce matin à la préfecture
Les négociations entre la direction d’EDF PEI et l’Union des travailleurs ont repris lundi 13 février et ont duré toute la journée. À défaut d’être parvenu à un accord, les négociations vont se poursuivre ce matin et deux moteurs de la centrale de Jarry ont été remis en fonction.
Réunis à la préfecture à Basse-Terre pour la reprise des négociations dans le conflit d’EDF PEI, la direction et les agents grévistes ont pris part à des discussions tout au long de la journée ce lundi.
Pas de fin de conflit
Il n’y a toujours pas de protocole de fin de conflit signé entre les grévistes de la centrale EDF PEI et leur direction. Mais les échanges doivent reprendre ce matin à partir de 10h30. À ce jour seuls 7 points sont validés sur les 19 que compte la plateforme de revendication.
Jimmy Télémaque, secrétaire général FE-CGTG, dresse la liste des points qu'il reste à négocier :
Nous sommes donc à un stade où la réflexion doit gagner chacune des parties, me semble-t-il. Et nous avons encore quelques points. Notamment sur ce qu'on appelle l'égalité de traitement salariale pour les intérimaires. D'autres sujets aussi nous préoccupent en matière de gestion du temps. Et puis nous avons cette grosse partie aussi d'indemnisation pour l'ensemble des préjudices subis depuis plusieurs années par cette centrale.
2 moteurs redémarrés
Pour ce nouveau round de négociations, le président d'EDF PEI, Frédéric Maillard, est revenu en Guadeloupe pour participer aux discussions. Il dit regretter que le conflit perdure depuis près de 60 jours.
J'ai décidé de faire le déplacement en Guadeloupe en ce début de semaine parce que je considère que ce conflit a trop duré. Je comprends l'exaspération des Guadeloupéens et des entreprises guadeloupéennes qui subissent ces délestages. On a eu une séquence de travail toute la journée avec la CGTG et les discussions vont se poursuivre.
Les syndicats qui dans un premier temps ont refusé la remise en route des deux moteurs de la centrale de Jarry, avant la fin du conflit ont finalement changé d'avis et accepté de les redémarrer pour éviter de nouveaux délestages.
Toutefois, lundi soir encore, près de 20 000 clients ont subi des coupures d’électricité.