Le ministre Jean-Christophe Combe lance le Conseil National de Refondation sur le Bien-vieillir
C'est au Palais des Congrès de Madiana, réunis autour de Jean-Christophe Combe (Ministre de l'Autonomie et des Personnes handicapées) pour l'ouverture des travaux de Conseil National de Refondation sur le Bien-vieillir, que différents acteurs de notre société ont mené des réflexions dans le but de préparer au mieux le vieillissement de la population.
Les travaux de Conseil National de Refondation sur le Bien-vieillir ont débuté en présence de représentants de familles, d’associations, de fédérations professionnelles, de citoyens et élus locaux autour du Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe qui effectue sa première visite en Outre-mer.
Au programme : des ateliers sur diverses thématiques comme les métiers qui se développe aujourd’hui et de demain dans le secteur, l’adaptation de la société au vieillissement ou encore l’isolement des aînés.
« Le bien vieillir » : un sujet primordial pour notre territoire. Et pour cause : la Martinique comptera d’ici 2030, 40% de personnes âgées de plus de 60 ans.
Jenny Stéphanie-Victoire est la Présidente de l’AMAF (Association Martiniquaise des Aidants Familiaux) : elle espère avoir été entendue par le représentant du gouvernement : d
Je ne veux pas dire des choses négatives. J'ai entendu le Ministre dire que tout ce qui sera dit ne sera pas vain. Mais moi, je serai derrière la CTM, l’ARS, et la Sécurité Sociale. Yo tout ! Pour que tout ce que nous avons dit ne soit pas en vain. Et qu'effectivement nous ayons quand même une réalité. Et je le lui ai dit, au Ministre. Je voudrais bien qu'il nous aide réellement, mais pas virtuellement. Ça veut dire tout ce que ça veut dire. S'il a des oreilles, il a dû entendre. Et s'il a du sens et un cœur, il a dû comprendre. Mais j'ai senti quand même qu'il y a eu un petit machin dans son cœur, puisqu'il a parlé des aidants. Ça veut dire qu'il va prendre conscience que la Martinique a besoin d'être aidée pour mieux accompagner les aidants familiaux.
La création de l’ École des Aidants de Martinique est un moyen d'agir dans cette volonté d’amélioration du bien-vieillir. Mais selon Jenny Stéphanie-Victoire mais maintenir la structure demande des fonds. :
Nous avons créé une école, mais elle ne fonctionne pas comme elle devrait. Pourquoi ? Il n'y a pas les moyens! Je ne dis pas ça trop fort. On va me dire : " Pourquoi tu as créé l'école si tu n'as pas les moyens ? Mais si on ne fait pas, si on ne met pas un pied pour que l'autre puisse suivre, il n’y aura rien du tout. D'ici 30 ans, on se dira : « Qu’est ce qu'on a fait ? Nous sommes là, vieillissants, et il n'y a rien! » Donc, on prévient déjà en créant l’école des aidants.