Manuel Bompard, le nouveau chef de file de la France Insoumise était l'invité de la rédaction
Venu assister au congrès du mouvement Peyi-a qui se tient ce dimanche, Manuel Bompard, le nouveau chef de file de la France Insoumise, était l'invité de la rédaction.
Invité par le mouvement Péyi-a en vue de son congrès ce dimanche, Manuel Bompard, le nouveau chef de file de la France Insoumise, est actuellement en Martinique.
Le successeur de Jean-Luc Mélenchon a accordé un entretien à Cédric Catan. Diverses thématiques ont été abordées : la réforme des retraites, l’évolution institutionnelle et la place de la France insoumise dans le paysage politique local.
Manuel Bompard a notamment évoqué le manque de représentations des partis nationaux chez nous en Martinique. Selon lui, cette situation relèverait de l'histoire de notre territoire mais il précise toutefois qu'on assiste à une progression des insoumis au fil des années :
C'est sans doute plus difficile pour des formations politiques qui apparaissent peut-être comme des formations politiques nouvelles, d'être présentes et d'être représentées aux différentes échéances électorales. Mais, depuis plusieurs années, la France Insoumise, en particulier ici en Martinique, a gagné du terrain, a gagné des points. Cela s'est vu au moment des élections présidentielles, au moment des élections législatives. Et donc, j'espère qu'à l'avenir, en lien bien évidemment avec les formations politiques qui sont présentes ici, elle pourra aussi conquérir, avancer, progresser, y compris dans sa représentation électorale.
Le nouveau chef de file des Insoumis a aussi réagi à la démarche entreprise par les élus martiniquais pour plus de pouvoirs et de compétences en local sous l'impulsion du congrès des élus ou encore de l'appel de Fort-de-France. Une démarche légitime que la France Insoumise compte soutenir a indiqué l'homme politique :
Nous avions eu, notamment avec Jean-Luc Mélenchon pendant les dernières élections présidentielles, un rendez vous avec le président de la CTM qui nous avait présenté sa démarche. Cette démarche est commune à un certain nombre d'autres territoires qui demandent davantage de pouvoir, davantage d'autonomie. Je crois qu'il faut l'entendre. Nous sommes favorables, y compris aux évolutions constitutionnelles, si elles sont nécessaires et au changement de statut, si c'est la volonté des Martiniquaises et des Martiniquais, c'est à eux de le décider, bien évidemment [...] Nous avons toujours considéré que la République fonctionne bien à partir du moment où elle n'est pas une camisole de force, c'est-à-dire à partir du moment où on se sent à l'aise dedans. Et,on peut donc avoir les besoins et l'autonomie nécessaire pour se trouver à l'aise.