Une nouvelle plateforme pour faire ses vœux post-bac

Par 15/01/2018 - 14:52 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:06

Les futurs bacheliers vont être appelés à faire un choix pour leur orientation dans les prochaines semaines... Et pour faire leurs vœux, une nouvelle plateforme internet vient d’être mise en place par le ministère de l’Education. Avec quelques retouches apportées.

    Une nouvelle plateforme pour faire ses vœux post-bac

La nouvelle plate-forme d’admission post bac se nomme Parcours Sup. Elle a été mise en ligne ce lundi 15 janvier à l’adresse suivante : www.parcoursup.fr. Ceci dit, pour formuler et valider ses vœux, il faut encore attendre le 22 janvier prochain. Les futurs bacheliers et étudiants pourront alors faire leur choix jusqu’au 13 mars. A noter quelques nouveautés, tel que le nombre maximum de vœux qui passe de 24 à 10, sans ordre de préférence. Le futur étudiant peut désormais aussi postuler hors de son académie. Les universités auront, quant à elles, notamment accès à l’avis du conseil de classe.

 

Un mode de réponses plus large

Une fois la période de vœux terminée, les universités vont faire leur choix à partir du mois de mai et le processus sera finalisé après les épreuves du bac. Trois cas de figures synonymes de sélection ou pré sélection se présentent : soit le futur bachelier reçoit un « oui », soit « en attente » ou alors « oui si ».  Une nouvelle formule qui vise à supprimer le tirage au sort et réduire le taux d’échec en première année. « Oui si » oblige le jeune à réaliser un parcours personnalisé pour obtenir une place dans la filière demandée. Dès que le demandant aura un retour positif, il aura une semaine pour répondre, puis 3 jours à partir du 26 juin et 24h à partir du 21 aout. A noter que comme avant, un « non » ne peut être émis que par les filières dites sélectives, comme les classe prépa, les BTS ou les IUT.

 

Corriger les erreurs

Cette nouvelle plateforme Parcours Sup est destinée à remplacer l’ancienne, APB, qui a connu de très nombreux couacs l’an dernier au niveau national. Plus de 3.700 étudiants bacheliers s’étaient retrouvés sans affectation en septembre 2017. D’où la volonté du gouvernement de corriger le tir.


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