Il pourchasse l'amant avec un hâchoir
Encore une affaire d’adultes qui dégénère. Le tribunal correctionnel jugeait ce vendredi un ex-concubin, qui s’en était pris au nouvel ami de sa femme. Des faits survenus à Petit-Bourg il y a un peu plus d’un an. Le prévenu n’avait pas accepté cette nouvelle relation, considérant qu’elle existait bien avant la séparation officielle. Il avait violenté le nouveau prétendant et détruit sa voiture de grosse cylindrée. Inconnu de la Justice, le quinquagénaire a écopé de 4 mois avec sursis.
Un foyer modèle, ensemble depuis 17 ans et 3 enfants sauf qu’un jour, l’incompatibilité s’installe, la femme décide alors de prendre des distances. Un break dit elle. Son compagnon accepte et déménage un peu plus loin. Sauf que la rumeur lui fait savoir qu’elle voit un nouvel homme, connaissance professionnelle du prévenu. Selon certains dires, ils se connaissent depuis bien avant leur séparation. L’ex-conjoint touché dans son orgueil compte demander des explications sur cette rupture soi-disant conventionnelle.
Des doutes sur leur relation
Une nuit de décembre 2016, il se rend alors à son ancien domicile, voit une voiture qu’il ne connaît pas garée devant. Avec les doubles des clés de la maison il rentre discrètement et tombe sur une scène intime qui le mettra hors de lui. S’en suit bien évidemment une altercation. Le nouveau copain est alpagué. Mais profitant d’un moment de vifs échanges entre le couple, il s’enfuit sous un volet roulant, tout nu. Il restera caché 1h dans la nature avant de regagner une salle des fêtes pour donner l’alerte, je vous rappelle toujours dans son plus simple appareil.
Il prend la fuite tout nu
Entre temps, l’ex a eu le temps de lui saccager sa belle Porsche à coups de hachoir. La victime qui n’a pas osé se présenter à l’audience, a quand même expliqué par écrit avoir été tabassée, le médecin a justifié de 15 jours d’ITT. En réalité l'homme se serait blessé tout seul dans sa fuite, version corroborée par la femme qui assure qu’aucun coups n’a été donné, elle a d’ailleurs rompu avec la victime depuis qu’elle a appris que l'intéressé était en fait marié, un "séducteur avec une famille légitime" a renchéri le procureur.
Un prévenu qui regrette
"Je m’en veux terriblement, je n’en suis pas fier" a indiqué quant à lui le prévenu de 54 ans à la barre. Sans casier et chef d’entreprise, le mis en cause n’avait jamais fait parlé de lui avant et a avoué avoir « pété un câble ». En guise d’avertissement, le tribunal l’a condamné à 4 mois de prison avec sursis pour les dégradations et 2000€ d’amende.