« Une journée sans accident » pour une prise de conscience

Après une cérémonie à l’église de Basse-Terre de Mont-Carmel en hommage aux victimes de la route, le SDIS, le maire de la commune et le préfet ont assisté à une minute de silence et de sons de clochers d’églises et de sirènes de pompiers. Ils ont ainsi répondu à l’appel de l’association Handicap Guadeloupe pour une journée sans accident. Le but étant de sensibiliser la population ce dimanche aux drames qui se jouent sur nos routes.

Des morts et des blessés à vie

Il s’agissait aussi de se souvenir des 45 personnes qui ont perdu la vie à la suite d’accidents, mais aussi des 530 blessés. Car comme le rappelle le préfet Alexandre Rochatte, beaucoup de blessés graves en garderont des traces toute leur vie :

Au-delà des 45 décédés de cette année, c'est presque 530 blessés, dont certains sont des blessés très graves et qui vont garder des séquelles toute leur vie. Je pense que c'est à eux qu'on doit ce temps de prise de conscience pour que chacun ait bien en tête que la route c'est quelque chose qui est dangereux. Mais ce n'est pas dangereux en soi, c'est dangereux parce que les gens qui sont dessus conduisent de façon désordonnée, désorganisée, sans respecter les règles.

Des traumatismes pour les victimes, mais aussi pour les auteurs des faits :

Je rappelle que la moitié des victimes sur la route sont des gens qui subissent des accidents. Ce ne sont pas eux qui sont responsables. Donc ce sont des victimes, de vraies victimes. Et c'est à eux qu'il faut penser, évidemment. Mais on peut penser aussi aux auteurs d'accidents parce que quand ils ne sont pas eux-mêmes victimes, ils sont responsables et c'est une responsabilité qui va durer pour eux toute leur vie.

La prise de conscience était le mot d’ordre du jour avec pour objectif de sensibiliser toute la population et éviter ainsi de battre des records de mortalités ou de blessés sur nos routes.