Nilor dresse son bilan parlementaire et évoque la contestation au MIM
Face à ses supporteurs samedi soir (25 février 2018), Jean-Philippe Nilor a dressé le bilan de son action parlementaire après 6 mois de mandat. En marge de cette réunion publique, il a commenté la démarche des militants historiques du MIM qui contestent le positionnement d'Alfred Marie-Jeanne.
Entre 400 et 500 personnes sont venus écouter Jean-Philippe Nilor samedi soir au Saint-Esprit. Le député du sud a dressé un premier bilan de son activité parlementaire 6 mois après son élection. Chlordécone, indivision et d'autres problématiques plus larges ont été abordées. Bien sûr, tous attendaient une nouvelle banderille dans la bataille qui l'oppose à Alfred Marie-Jeanne au sein du MIM. En vain. Jean-Philippe Nilor a soigneusement évité la question face au public.
Dans le public se trouvait Marianne Malsa, membre historique du MIM qui a demandé une clarification sur le fonctionnement du MIM. Une initiative qu'observe avec attention Jean-Philippe Nilor. "Ils contestent l'absence de démocratie, les procédures qui ne sont pas appliquées. Le fait qu'il n'y ait pas d'assemblée générale ect. Je veux dire : chacun est libre. Je n'ai pas d'avis. Je prends acte qu'il y a nombre de militants qui sont engagés dans une démarche. Je tiens à dire que contrairement à ce qui est dit je ne suis pas celui qui manipule ces militants. Ils sont dans une démarche pour sauver le MIM. Si ils parviennent à sauver le MIM, je ne peux que les soutenir", a déclaré le député en marge de sa réunion publique.
Cette fronde est menée entre autres par Marianne Malsa et Sylvain Bolinois. "Il vaut mieux avoir des contestataires que des béni-oui-oui. C'est la démocratie. Nous ne sommes pas des frondeurs nous sommes des contestataires. Quand on est frondeur ça veut dire qu'on ne serait pas sur la ligne politique du parti. Nous respectons les statuts du parti. Nous contestons des décisions qui ne sont pas en accord avec la doctrine du MIM. Nous sommes prêts à rester au MIM. À insister sur le fait que il y a un dysfonctionnement. J'espère que nous serons entendus", a confié Marianne Malsa.
Une contestation qui devrait se matérialiser d'ici le milieu de cette semaine. Une conférence de presse aura lieu ce mercredi (28 février 2018).