Jean-François Carenco : « Les territoires ultramarins touchent plus »
En visite express en Martinique, pour assister notamment au 30e congrès de l’ACCD’OM (association des communes et collectivité d’Outre-Mer), le ministre délégué chargé des Outre-Mer a consacré une interview à RCI dans notre édition de 7 heures.
Ce lundi matin, Jean-François Carenco, le ministre délégué chargé des Outre-Mer était en direct dans notre édition de 7 heures depuis la résidence préfectorale à Fort-de-France. En visite en Martinique, Jean-François Carenco participe ce matin au 30e congrès de l’ACCD’OM (association des communes et collectivité d’Outre-Mer). Cette visite est l’occasion d’interroger le ministre sur diverses problématiques que rencontre notre territoire.
Plus de dotations et un octroi de mer qui grimpe
Notamment, celle de la violence. Un préfet à la sécurité a été nommé et sera en fonction en Martinique dès le 1er décembre. Jean-François Carenco a expliqué le rôle que tiendra ce préfet et a affirmé que :
Pour lutter contre l’insécurité, il y a une volonté qui doit être partagée. Tout le monde est mobilisé. L’ordre reviendra.
Le ministre délégué a aussi évoqué le 30e congrès de l’ACCD’OM. Aucune annonce n’y sera faite, mais il se félicite de la participation des mairies, des collectivités et de l’État à ce congrès qui participe à la création « d’une société responsable ».
Interrogé sur la question des financements alloués à nos territoires ultramarins, Jean-François Carenco a tenu à souligner que :
Les territoires ultramarins, par rapport aux communes de la Lozère ou de l’Aveyron, touchent plus. L’octroi de mer progresse de plus de 10%. Les problèmes étant ce qu’ils sont je ne les nie pas, il y a besoin d’argent, mais il nous faut responsabiliser ensemble. Plus d’argent cela veut dire plus d’effort et de priorisation et reconnaître qu’on fait déjà beaucoup.
Jean-François Carenco a également répondu à nos questions sur les sujets du bouclier tarifaire pour le transport aérien et sur l’annonce des services publics anti-sargasses.
L’intégralité de l’entretien est à voir ici