Une journée de sensibilisation à la douleur
Le 17 octobre marque la journée mondiale contre la douleur. Pour l'occasion, une journée de sensibilisation était organisée au centre médico-social de la clinique Joseph Pitat à Basse-Terre.
La journée mondiale contre la douleur a lieu tous les troisième lundi du mois d'octobre. Le but de cette journée est d'informer le grand public à la reconnaissance, la description de la douleur et aussi au droit de chacun à en être soulagé.
Reconnaître les douleurs chroniques
A ce titre, une journée de sensibilisation était organisé aujourd'hui au centre médico-social de la clinique Joseph Pitat à Basse-Terre. Le but était de communiquer sur la douleur, informer le public et leur permettre de rencontrer des spécialistes disponibles pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur toutes les douleurs. Mal de tête, mal de dos, fibromyalgie, les sollicitations sont nombreuses en médecine et les pathologies se ressemblent souvent. Mais l'important est de les identifier.
Docteur Faustine Colin, du centre médico-social de Basse-Terre :
Il faut comprendre quelque chose, c'est qu'une douleur qui dure plus de trois mois, ça devient une douleur chronique. Donc ce n'est plus une douleur qu'on peut soulager en prenant un Doliprane et hop la douleur elle passe comme quand on a une entorse de cheville ou quelque chose comme ça ou une opération. Donc au delà de trois mois, on passe dans une douleur qu'on appelle maladie où là, ça va toucher l'ensemble du cerveau. C'est à dire que ça va avoir un retentissement à la fois sur le moral, sur le sommeil, sur les relations familiales, sur le travail. Et c'est là où ça devient compliqué. C'est à ce moment que l'on prend en charge les patients.
Et pour le Dr Faustine Colin, il n'y a pas de solution miracle :
Le message le plus important à retenir ? C'est le mouvement. Je suis désolé de vous annoncer qu'il n'y a pas de solution miracle, mais que le premier traitement qui a fait ses preuves au plan scientifique, c'est la reprise de l'activité physique adaptée.
La douleur peut être psychologique
Et pour soulager les douleurs physiques, il ne faut pas négliger son bien être psychologique. Car le mental peut avoir un impact sur les douleurs.
Karyne Jung, psychologue clinicienne :
Quelqu'un qui va mal psychologiquement va se mettre en tension, il suffit d'avoir à ce moment-là une petite douleur, ça va accentuer la douleur. Donc on a vraiment ce qu'on appelle des cercles vicieux entre les situations, les émotions, les pensées, les comportements en rapport à la douleur et en rapport tout simplement à la vie des personnes. Donc notre travail, c'est plutôt d'orienter les personnes vers ce qui fait sens dans leur vie et quelles sont les actions qu'elles vont pouvoir mettre en place par rapport à ce qui fait sens pour elles. Et alors, on va avoir une conséquence sur le bien être psychologique et sur l'amoindrissement de la douleur.