Bientôt une solution pour la réintégration des soignants suspendus ?
Selon le ministre délégué aux Outre-Mer, Jean-François Carenco, les négociations pour la réintégration des soignants suspendus seraient en bonne voie. Il s’agit d’un des sujets sur lequel doit s’entretenir son directeur de cabinet lors de son déplacement imminent en Guadeloupe.
Ce mardi 11 octobre, Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-Mer poursuivait son audition devant la délégation des Outre-Mer de l’Assemblée nationale. C’est dans ce cadre que le ministre délégué a annoncé la visite de son directeur de cabinet, Joël Mathurin, en Guadeloupe. Parti dans la matinée, Joël Mathurin sera en visite pour traiter deux sujets.
La réparation du réseau d'eau
Le premier portant sur l’eau. Dès ce mercredi, il se rendra à Capesterre-Belle-Eau sur le site où se trouve la casse du Feeder d’eau potable suite au passage de la tempête Fiona. Joël Mathurin aura aussi pour mission de traiter de la question de la réintégration des soignants suspendus.
Une solution à l'étude
Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-Mer :
Il a aussi comme consigne, et le rendez-vous est pris, de rencontrer les leaders de l'UGTG. Sur ce sujet-là, je peux vous dire que les sujets, des solutions progressent, c'est d'ailleurs pour cela qu'il y a une manif. Donc attendons le résultat de ces rencontres.
Une solution serait à l’étude selon le ministre qui n’a pas voulu s‘étendre sur les conditions précises. Il a tout de même souligné qu’il fallait composer avec l'opposition de nombreux personnels hospitaliers vaccinés qui refusent cette réintégration.
J'ai obtenu un certain nombre de blanc-seing de la part de la première ministre pour faire évoluer le sujet. Je suis en contact avec le ministre de la Santé. Je suis en contact avec l'ARS et avec le directeur de l'hôpital. Ça concerne disons 150 personnes du personnel hospitalier, pas des centaines de personnes. J'ajoute aussi que l'ensemble des autres personnels hospitaliers, l'ensemble des médecins de l'hôpital sont contre la réintégration. Et donc il faut qu'on navigue entre la majorité du personnel hospitalier, la totalité, quasiment des chefs de service qui sont contre et qu'on arrive à trouver une solution qui respecte un peu la vie des gens. Je ne veux pas en dire plus, mais on avance.