Mobilisation des enseignants néo-titulaires au Rectorat

Avec l'appui du SNETAA-FO et du SE-UNSA, le comité des enseignants néo-titulaires stagiaires et titulaires souhaitant rester ou revenir en Martinique a rencontré la rectrice d'académie.

La réunion qui a duré un peu plus d'une heure n'a pas abouti sur des résultats concrets. Rien de surprenant pour les participants qui ne s'attendaient pas à une prise de décision immédiate.

C'est en tout cas le sentiment de Jean-Philippe Nilor, député de la Martinique. Le parlementaire a participé aux échanges aux côtés des syndicats et des membres du collectif.

Je n'attendais pas des merveilles de cette réunion, sachant que nous avions déjà rencontré la rectrice. Elle avait déjà annoncé la couleur en disant que ce n'était pas elle qui prenait les décisions mais le ministère de l'éducation nationale. Il faut que cette réunion serve à faire remonter une détermination et une solidarité autour de ces 16 ou 17 Martiniquais qui ne peuvent pas partir. Il s'agit de gens qui travaillaient devant des élèves et parce qu'ils ont réussi un concours deviennent inaptes à enseigner devant des élèves de Martinique ? Tout simplement parce qu'il y a des académie en France qui sont déficitaires. On tient compte des intérêts de ces académies déficitaires au dépens des intérêts de la Martinique. Cela rappelle quelque part le sinistre Bumidom

Avant de se rendre au Rectorat, les membres du collectif et leurs soutiens syndicaux et politiques avaient mené une opération molokoy entre la maison des syndicats et le Rectorat.