La Sainte-Famille se déchire devant la justice
La gestion de l'association éducative est désormais ausculté par la justice. Les opposants à l'actuel président ont saisi le tribunal de grande instance et réclame l'intervention d'un administrateur ad hoc pour reprendre en main la structure.
La Sainte-Famille continue de se déchirer. Après les grèves, les démissions, les courriers, les campagnes médiatiques (lire ci-dessous), un volet judiciaire est désormais ouvert.
Léon Seveur et Hugues Adam, membres du conseil d'administration, tous les deux opposés à Philippe Criard, le président, ont saisi le tribunal de Grande Instance de Fort-de-France. Ils demandent à la justice de confier la gestion de l'association à un administrateur ad hoc. "La situation de la Sainte-Famille est particulièrement grave. Il y a plusieurs membres de l'association qui ont été destitués de leur fonction sans respecter les statuts. Les comptes n'ont pas été confirmés par le commissaire aux comptes. Lui même a indiqué au TGI qu'il y a des difficultés à établir ces comptes. L'association est mal gérée. On constate que le président dirige seul, on constate qu'il y a des dysfonctionnements", explique maître Jiovanny WIlliam, l'avocat des opposants.
Jeudi matin (28 juin 2018) le juge a renvoyé l'affaire au 21 septembre 2018 afin que chaque partie puisse au mieux préparer la prochaine audience