L'État et la CTM travaillent sur la mise en place d'une structure unique pour lutter contre les sargasses
Une réunion s'est tenue hier (mercredi 17 août) entre la CTM et l’État au sujet de l'instauration d'une structure unique appelée Groupement d’Intérêt Public (GIP) pour gérer l'arrivage des sargasses.
Depuis quelques jours, les algues brunes envahissent massivement plusieurs communes de la côte Atlantique. Les riverains et les marins-pêcheurs qui subissent une énième fois les conséquences de cet échouage massif, ne supportent plus cette situation catastrophique.
Afin de lutter contre ce fléau récurrent et ainsi accentuer les moyens pour le ramassage en mer notamment, une réunion s’est tenue ce mercredi entre la CTM et l’État sur la mise en place d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP).
Cette initiative découle des décisions prises lors du comité de pilotage qui avait eu lieu au début du mois d'août à Paris, sous l'égide de Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur et des Outre-mer.
L'objectif est d'avoir une structure unique de lutte contre les sargasses dans chaque territoire ultramarin. Par exemple, en Martinique, ce Groupement d'intérêt unique est composé essentiellement de la Collectivité Territoriale de Martinique et de l’État.
Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, explique les fonctions de ce Groupement d’Intérêt Public (GIP) :
Le GIP, le Groupement d'Intérêt Public, est essentiellement composé de l'État et de la collectivité de Martinique, en plus des EPCI. On doit mutualiser les camions, les engins, les bateaux, les hommes, les moyens financiers, les moyens de recherche développement etc. C'est un outil qui traite l'ensemble. On a changé de méthodes car on assume collectivement et l'Etat assume aussi sa responsabilité. Là, on est partis sur un nouvel avenir, à la fois de métiers lié aux sargasses et de produits liées aux sargasses. Pas loin de chez nous, on fait des briques avec des sargasses donc il faut tester pour voir si c'est possible.
À noter que d'ici Septembre à Octobre 2022, la création de cet outil unique devrait être délibérée.