Retour sur la commémoration du crash du 16 août 2005
Hier, 17 ans exactement après la catastrophe aérienne du 16 août 2005, l’association A.V.C.A et des familles se sont réunies sur la place François Mitterrand, à Fort-de-France.
Hier, mardi 16 août 2022, l’association A.V.C.A (Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne du 16 août 2005) a réuni plusieurs familles sur la place François Mitterrand, à Fort-de-France, pour rendre un hommage solennel aux 152 victimes du crash. Des gerbes ont été déposées près de la stèle bâtie en leur honneur.
Malgré ces 17 ans passés, personne n’oublie l’injustice qui règne autour de cette affaire. En effet, depuis cette tragédie, les familles endeuillées se sentent plus que jamais abandonnées par l’État. C’est "une blessure qui ne cicatrisera jamais" affirme Yvon Paquit,1er adjoint au maire. Selon lui, c’est "le combat de tous les Martiniquais".
Il me paraît extrêmement important d'être aux côtés des familles qui se battent depuis déjà 17 ans pour faire valoir leurs droits, et surtout pour identifier et appeler toutes les responsabilités. À titre personnel, au-delà de ma fonction de représentation, j'estime extrêmement important d'être là pour rappeler que cette tragédie concerne toute la Martinique, et que tous les Martiniquais doivent être debout aux côtés de ceux qui se battent. D'autant qu'il y a des moyens financiers considérables mis en œuvre par la partie adverse, par ceux qui sont à l'origine de ce drame.
Deux femmes présentes à la cérémonie ont perdu leur belle-sœur lors du crash. Elles désirent plus d’avancées dans cette affaire.
C'est important pour nous de commémorer le 16 août, parce que des proches sont partis en vacances pour un moment de loisir et ne sont jamais revenus. Après 17 ans, nous n'avons pas perdu espoir. La justice est ce qu'elle est, mais la justice travaille et nous avons confiance en elle.
C'est très important pour nous qui restons, de commémorer le 16 août, pour ne pas oublier nos chers disparus. Après 17 ans, on n'oublie pas, on ne peut pas oublier. Un jour, la justice se réveillera et trouvera les coupables.