Tour des yoles 2022 : Rivière-Pilote - François, revoir l'océan
La dernière étape du tour de Martinique des yoles rondes est un véritable juge de paix. Les 14 embarcations reviennent dans l'Atlantique et ne sont pas au bout de leur peine.
C'est le point final et majestueux d'une 36e édition tant attendue. La 7e et dernière étape du tour de Martinique des yoles rondes mène les embarcations de Rivière-Pilote au François.
Cette longue étape durant laquelle les yoles vont retrouver l'Atlantique est parsemée de passages obligatoires.
La liste de points à franchir :
- Bouée jaune à l’EDEN à contourner et laisser à bâbord
- Bouée jaune au large de Grande Anse Macabou à contourner et laisser à bâbord
- Passage obligatoire dans la passe du Vauclin
- Passage obligatoire à l’est de l’ilet Pelé
- Passage obligatoire entre les ilets Thierry et Anonyme
- Passage obligatoire dans la Porte de l’Espace SUD
- Passage obligatoire dans le Chenal du François
- Bouée jaune à la Pointe Couchée à contourner et laisser à bâbord
L'arrivée sera jugée entre les bouées rouges devant le Front de mer du François.
Le passage du canal de Sainte-Lucie vers l'Atlantique, la table du Diable, les caps de Sainte-Anne, la pointe du Vauclin, le slalom entre les îlets du François. Voilà autant de points de repère mais aussi de difficultés que devront affronter les yoleurs pour mettre un terme à ce tour de Martinique des yoles rondes.
Le parcours
Les enjeux
Le début d'étape ne devrait pas trop poser de problèmes aux équipages. En revanche, après le passage de la pointe Dunkerque, c'est une autre course qui commence. La rencontre entre l'Atlantique et le Canal de Sainte-Lucie va mettre à rude épreuve les organismes fatigués.
Les patrons et leurs hommes devront déjouer les courants de la Table du Diable et de Macabou. Attention aussi à ne pas heurter de cayes qui sont particulièrement nombreuses sur la façade du sud atlantique.
Comme lors de la première épreuve, le slalom entre les îlets du François va solliciter la vigilance équipiers qui voudront absolument éviter les bancs de sable.
La météo enfin va représenter un véritable challenge pour les yoleurs. Si le vent tombe, comme c'est déjà arrivé par le passé, cette 7e étape déjà longue sur le papier pourrait devenir un véritable défi psychologique pour les hommes sur l'eau. Les sargasses comme les déferlantes peuvent aussi avoir leur rôle à jouer dans ce dernier défi.