Centre des Arts et de la Culture de Point-à-Pitre : le collectif Awtis Résistants fête un an d'occupation
Depuis près d'un an, de nombreux artistes appartenant au collectif Awtis Résistants se sont mobilisés pour faire revivre le Centre des Arts et de la Culture. Ils réclament la reprise des travaux du site, laissé à l'abandon pendant plusieurs années.
Un combat en faveur des Arts et de la Culture
Il y a quelques jours (le 5 juillet) le collectif Awtis Résistants célébrait un un an d’occupation du Centre des Arts et de la Culture de la Guadeloupe. Pour l’occasion, l’artiste chanteur Dominique Coco a rendu hommage aux artistes mobilisés pour tenter de faire renaître le CAC :
Cette résistance est née depuis le 5 juillet dernier, quand on a décidé d'occuper le Centre des arts. On est en résistance. C'est le monde culturel qui était là avec nous. Il n'y a pas que des artistes, mais aussi des gens de l'audiovisuel, les sonorisateurs, les ingénieurs du son, les écrivains, les comédiens, les danseurs. Quand on a pris d'assaut le Centre des arts, on a fait appel dans un premier lieu à des plasticiens et graffeurs parce qu'il s'agissait d'embellir le lieu.
Lui-même engagé de la première heure dans ce combat, Dominique Coco a choisi d’écrire un morceau qui relate l’année écoulée. C’était pour lui sa façon d’apporter sa touche :
C'est un peu ma contribution en tant que musicien au mouvement, n'étant pas plasticien ou graffeur. Chacun dans son art à laisser une trace. C'est important aussi à notre niveau en tant qu'artiste, de laisser aussi des traces de ce mouvement qui restera gravé dans l'histoire culturelle de la Guadeloupe.
Le morceau s’appelle Awtis Résistance et sera disponible sur les plateformes, accompagné d’un clip, à compter du 14 Juillet.
Une prise en charge des pouvoirs publics
Vendredi dernier, durant le conseil communautaire, la collectivité Cap Excellence s'est montrée favorable à l'idée de relancer un chantier de rénovation des lieux. Harry Durimel, maire de Pointe-à-pitre, s'est exprimé par le biais d'un communiqué sur la reprise des travaux du Centre des Arts et de la Culture. Il y fait part de son "scepticisme au vu du volume important des crédits encore nécessaires en investissement et des déficits annoncés de fonctionnement."
