Condamné pour agressions sexuelles sur des garçons
Un quadragénaire comparaissait hier jeudi devant la juridiction correctionnelle pour des agressions sexuelles, commises en 2016 sur des jeunes garçons mineurs au Gosier. Des faits qui se sont produits dans un cadre intrafamilial et communautaire. Le tribunal a opté pour une injonction de soins stricts sous peine d’incarcération immédiate.
« Je reconnais lui avoir touché le sexe, mais j’ai vite arrêté quand il m’a repoussé » a déclaré l’individu âgé de 49 ans, il a par la suite continué à se caresser en cachette pendant que la jeune victime de 12 ans jouait à son jeu vidéo. C’est après le diner de famille que l’adolescent a avoué la chose à ses parents. Le prévenu était aussi poursuivi pour un fait similaire qui se serait produit un mois plus tôt sur un autre garçon, toujours à l’occasion d’une réunion de famille. Les adultes ont bien évidement confronté leurs versions avant de décider de porter plainte à la police.
Une homosexualité refoulée par sa communauté
Des attouchements sexuels donc qui ont valu à l’intéressé des poursuites pénales devant le tribunal, l’homme n’a pas nié la première agression, réfutant la seconde. Son avocat et lui, ont évoqué une possible machination, car le quadragénaire a grandi dans un milieu de témoins de Jéhovah, son homosexualité serait une chose très mal perçue par ses proches. Un argument qui n’a pas convaincu les juges, d’autant plus que les premiers aveux sont réels. Le mis en cause a par ailleurs des antécédents d’exhibitionnisme.
Injonction de soins psychologiques
Le procureur a requis une peine utile, c'est-à-dire un traitement psychologique adapté. Demande entendue par le tribunal qui a prononcé une obligation de soins et un suivi socio-judiciaire par un magistrat, avec inscription au fichier national des délinquants sexuels, sous peine de trois ans de prison ferme si l’injonction n’était pas respectée.