Journée mondiale de l'AVC : la Guadeloupe n'est pas épargnée
Ce lundi 29 octobre vient marquer la journée mondiale de l’AVC. De nos jours, le risque d'accident vasculaire cérébral est important en raison de ce constat: la population est vieillissante et les facteurs cardio-vasculaires sont encore bien présents. La Guadeloupe n’y échappe pas. Explications.
Rappelons d’ores et déjà que l'accident vasculaire cérébral (AVC), est une souffrance brutale d'une région du cerveau, causée par un vaisseau qui se bouche où se rompt. Cette année en Guadeloupe, 762 personnes ont été hospitalisées au CHU de Pointe-à-Pitre et 91 au Centre hospitalier de Basse-Terre pour un AVC.
Des solutions existent pour survivre et réduire le handicap selon le neurologue Sylvie Mécharles Darrigol du Centre Hospitalier de Basse-Terre: "Dans l'AVC, il y a trois choses fondamentales qui permettent aux gens de survivre et de réduire le handicap. Premièrement, il faut être hospitalisé dans une structure, unité neuro-vasculaire ce qui diminue la mortalité. Deuxièmement, il y a la thrombolyse, c'est un produit que l'on injecte par les veines dans les quatre heures à la suite de l'accident et qui permet de viser le caillot de sang. Enfin, à l'heure actuelle on a un professeur en Martinique qui a la possibilité d'aller chercher si le caillot reste, il va chercher ce caillot au niveau des artères du cerveau et il l'enlève. Cette méthode est valable pour les patients qui sont éligibles à cette méthode thérapeutique."
Notez enfin que l'AVC n'est pas une fatalité. En revanche, cette année, 35% des personnes qui sont venues au CHU de Pointe-à-Pitre, sont arrivées hors délai lorsqu'il était question d'un AVC.