La zone Caraïbe est l’une des plus touchées par la disparition d’espèces sauvages
La zone Caraïbe/Amérique du sud est celle qui perd le plus de faune sauvage : -89% d’espèces en 44 ans. C’est ce qui ressort du 12e rapport "Planète vivante", publié mardi par WWF avec la Société zoologique de Londres.
Mammifères, oiseaux, poissons, amphibiens, dans ce rapport ce sont 4.000 espèces qui ont été suivies et le bilan est effrayant selon WWF , notamment en zone caraïbe/Amérique du sud où l’on compte une baisse de près de 90% des espèces sauvages recensées.
En Amérique du nord et au Groënland c’est -23%. Et - 31% pour la vaste zone Europe, Afrique du nord et Moyen-Orient.
Globalement, sous la pression de l'homme, la Terre a vu ses populations de vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, selon ce rapport.
En cause, souligne WWF : la destruction des habitats, avec l'agriculture intensive, l'extraction minière, l'urbanisation, et donc la déforestation et l’épuisement des sols, mais aussi la surpêche, le braconnage, les différentes pollutions, les espèces invasives comme le chat ou le rat, les maladies, le dérèglement climatique...
En Guadeloupe, nous avons par exemple perdu le flamand rose il y a bien longtemps déjà et plus récemment une petite couleuvre inoffensive appelée couresse. Un spécialiste indique ne plus en avoir vue "depuis 30 ans" sur le papillon.