La vulnérabilité de la Guadeloupe face aux changements climatiques
L’OREC, l’Observatoire Régional de l’Energie et du Climat a présenté son second rapport concernant la vulnérabilité de la Guadeloupe aux changements climatiques à l'Espace Régional du Raizet.
Des plages qui disparaissent, des habitations situées sur les falaises menacées ou notre biodiversité en difficulté…Le réchauffement climatique était au centre des discussions hier au Raizet.
L'OREC, l’Observatoire Régional de l’Energie et du Climat a présenté son second rapport concernant la vulnérabilité de la Guadeloupe aux changements climatiques. Un rendez-vous qui s’est déroulé en présence des principaux acteurs de l’environnement en Guadeloupe, l’ADEME, la Région, Météo France, ARS, l’IEDOM ou Synergile.
Selon Amélie Belfort, responsable de l'OREC Guadeloupe: "La vulnérabilité, elle est actuelle et elle augmente. Le territoire est déjà sensible et a déjà des risques qui sont avérés et en cours. On le voit avec nos plages qui disparaissent ou les habitations situées en falaises qui sont menacées. La Guadeloupe est vulnérable sur tous les aspects. Le premier enjeu, c'est la connaissance. Avant d'agir sur le changement climatique, il faut savoir où on en est et savoir où on va. On se rend compte que généralement, une fois qu'on a touché ces points on aura les réponses pour la suite. Aujourd'hui, le plus vulnérable en Guadeloupe, c'est l'aménagement. Tous nos bourgs sont près du littoral, toutes nos routes sont proches du littoral, l'élévation du niveau de la mer, ce sont les premières expositions. La suite? C'est un projet INTERREG avec la Martinique et la Dominique puisque ça coûte cher le changement climatique. Donc maintenant, c'est comment financer les actions et comment continuer à monter en compétence...avec les fonds nécessaires et les ressources nécessaires."