Poissons et crustacés surgelés : augmentations significatives des tarifs

Par 21/03/2022 - 12:07

Depuis ce lundi, les prix de certains produits, comme le vivaneau ou les crevettes surgelés, flambent en Martinique. En effet, si ces produits viennent, pour certains, de Guyane, les tarifs des mareyeurs caribéens qui les commercialisent s'envolent. Augmentation de la demande, raréfaction de l'offre, autant d'éléments auxquels s'ajoutent la hausse du prix du carburant et donc du transport de ces marchandises. Ainsi, en bout de course, la facture des consommateurs s'envolent également, de 20 à 40%.

    Poissons et crustacés surgelés : augmentations significatives des tarifs
augmentation du prix des poissons et crustacés surgelés

Si le vivaneau écaillé de deux kilos vous revenait auparavant à 20 euros, il faudra désormais débourser 27,80 euros soit une augmentation de 39%.

Même tendance pour le kilo de grosses crevettes entières crues, qui coûtait en effet 40 euros et qui est désormais facturé 50 euros, soit une hausse de près de 30%.

Les exemples similaires sont nombreux et ces nouveaux tarifs sont appliqués dès cette semaine dans certaines enseignes de la grande distribution. Une augmentation significative aussi provoquée par les marges prises par les différents acteurs de la filière. Du pêcheur trinidadien ou vénézuélien, à l'intermédiaire guyanais, en passant par le grossiste local et jusqu'à l'hypermarché, le contexte internationnal participe grandement à cette hausse des tarifs, comme l'explique Nicolas Absché, de la société de pêcherie guyanaise:

L'augmentation des prix du carburant entraîne une hausse du coût du fret. Nous sommes aussi, désormais, soumis à de nouvelles taxes et à la croissance des prix d'achat aux navires de pêche. Ces augmentations ne sont donc pas pour faire plus de bénéfices mais bien pour continuer à exister.

Si la multiplication des intermédiaires dans cette chaîne d'approvisionnement participent donc, aussi, à cette hausse des tarifs, la situation risque de rogner, une fois de plus, sur le pouvoir d'achat des ménages, mais également des restaurateurs.


À lire également