Affrontements devant le CHU : deux prévenus condamnés

Par 17/02/2022 - 10:15 • Mis à jour le 17/02/2022 - 10:38

Deux prévenus étaient jugés hier mercredi par le tribunal correctionnel pointois. Poursuivis pour des violences et entraves présumées après le démantèlement par les autorités du piquet de grève du CHU le 10 janvier dernier. Souvenez-vous, l'un voulant aller aux toilettes aurait bousculé les gendarmes, l'autre, interpellé plus tard lors d'affrontements à Chauvel. Ils ont au final écopé respectivement d'un stage de citoyenneté et de 3 mois avec sursis ainsi que des amendes. Un comité de soutien de militants était pour l'occasion présent devant le Palais de Justice.

    Affrontements devant le CHU : deux prévenus condamnés

Le 10 janvier dernier, les autorités avaient enlevé les stands et chapiteaux disposés sur le parking à l’entrée du CHU entre 3 et 8h du matin. Avertis, les manifestants s’étaient alors mobilisés devant. Une centaine de personnes venue protester. Parmi elles, un des prévenus poursuivi pour violences sur un gendarmes. 

L’homme de 58 ans a expliqué être venu soutenir le mouvement et qu’il a subitement eu une envie pressante et tenait à se rendre aux toilettes situées à l’entrée. Sauf que les choses ont dégénéré avec une bousculade générale. Il devait également répondre du délit d’entrave. Il a nié avoir porté des coups et s’il l’a fait, ça serait involontaire. Des vidéos ont été visionnées durant l’audience mais difficile d’y voir quelque chose dans la cohue. Le tribunal l’a condamné comme requis à un stage de citoyenneté obligatoire et une amende de 800€. 

L’autre prévenu de 50 ans, devait lui aussi répondre de violences sur dépositaires publics. Il avait un peu plus tard du côté de Chauvel, été interpellé manu-militari avec de surcroît un couteau et un tournevis. Des outils de travail a souligné la défense, l’homme, technicien de profession, sortait du travail et était venu directement sur le piquet de grève. Il se serait rebellé lors de son interpellation et n’aurait pas obtempéré face aux sommations. Les juges ont prononcé 3 mois avec sursis et 500€ d’amende.

Écoutez Maître Joselaine Gélabale pour la défense : 

 

 


À lire également