AVC en Guadeloupe: 800 cas enregistrés par an
A peu près 800 cas d’AVC sont enregistrés chaque année en Guadeloupe ! C’est deux fois plus que les chiffres de la moyenne nationale. Les guadeloupéens sont vulnérables face à l’accident vasculaire cérébral, c'est pour cela qu'une rencontre d'information était organisée cette semaine au centre culturel Rémy Nainsouta à Pointe-à-Pitre.
Quelle suite après l’AVC ? Comment trouver les aides et comment bien s’encadrer?
Voilà les sujets qui ont été abordés cette semaine au centre culturel Rémy Nainsouta de Pointe-à-Pitre. Une rencontre gratuite proposée au grand public pilotée par le CHU et la déclinaison locale de l’association France AVC (Association d’aides aux patients et aux familles de patients victimes d’AVC, l’accident vasculaire cérébral).
Le nombre d’AVC enregistré en Guadeloupe par année est deux fois plus élevé que la moyenne relevée en France hexagonale c'est donc pour cela qu'il est important d’ouvrir le dialogue et communiquer les bonnes informations selon Guadeloupe France AVC. C'était l’objectif de cette journée de sensibilisation.
Valérie Bassien, coordinatrice de la filière AVC en Guadeloupe affirme: "800 cas par an d'AVC, c'est très élevés. C'est pour cela qu'avec Guadeloupe France AVC on multiplie les manifestations de prévention. Le dialogue qu'il faut adopter, c'est déjà qu'il ne faut pas rester isoler. Parfois une victime peut ressentir de la fatigue, de la dépression ou du découragement. En sortant de l'hospitalisation, toute personne qui a été victime d'un AVC devrait se déclarer, soit à la MDPH avant 60 ans ou après 60 ans auprès du Département pour bénéficier d'une aide. Une fois que les droits sont ouverts, c'est beaucoup plus facile de demander des aides."