Dans les coulisses du chantier d'extension de l'aéroport Aimé Césaire
Le chantier d'agrandissement de l'aéroport du Lamentin progresse. Notre rédaction a pu constater l'avancée des travaux.
Voilà 6 ans que le projet d'extension de l'aéroport Aimé Césaire est dans les tiroirs. C'est sans doute l'année prochaine que l'inauguration des 24 000 m² de surface supplémentaire devrait avoir lieu selon la Samac (Société par actions de l’aéroport Martinique Aimé Césaire).
La semaine dernière (vendredi 14 janvier), une délégation d'une trentaine de personnes a pu visiter le chantier en cours aux côtés de Frantz Thodiard, président du directoire de la Samac et du président du conseil exécutif de la CTM, Serge Letchimy.
Un point d'étape important pour les initiateurs du projet puisque le chantier est à environ 40% d'achèvement.
Guy Glaudon, responsable du service infrastructure travaux neufs et réseaux à la SAMAC et chef du projet d'extension, fait le point sur l'avancée du chantier
Sur le chantier, il y a un certain nombre d'entreprises co-traintes avec en majorité des entreprises locales. Il y a aussi des entreprises qui viennent de l'Hexagone ou encore de l'Italie pour la partie charpente. Ce sont des technologies et des productions qui n'existent pas localement. Il y a en moyenne 60 personnes qui travaillent sur le chantier. On est actuellement dans une phase de finition de gros oeuvre
Le programme de ce chantier comprend l'extension de l’aérogare passagers, la création d’un terminal régional, et l'extension du bâtiment des systèmes de contrôle bagages.
Un investissement de l'ordre de 63 millions d'euros.
Forcément, la pandémie de covid-19 a ralenti les travaux. Il faut aussi se rappeler de l'imbroglio du premier contrat de construction avec la société italienne Inso et Condotte d’Acqua.
La pandémie a aussi fortement dégradé le trafic aérien à destination de la Martinique. En 2019, l'aéroport de Martinique avait enregistré un niveau de trafic record avec 2 millions de passagers transportés. La direction s'était même fixée comme objectif d'atteindre les 2,5 millions de passagers en 2025. Mais ça, c'était avant le covid.