CAGSC : Beaugendre président, c'est non pour Marie-Luce Penchard
A la veille de l'élection du nouveau président de la communauté d'agglomérations Grand Sud Caraibes, les élus de Basse-Terre ont annoncé qu'ils ne soutiendraient pas la candidature de Joel Beaugendre pourtant issu de leur majorité.
Les élus de la Communauté d'Agglomération du Grand Sud Caraïbes doivent élire ce samedi matin, à Basse-Terre, leur nouveau Président et un nouveau Bureau Directeur composé de 10 vice-Présidents. Ils sont convoqués à 9H30 pour procéder à ce vote.
Pour l'heure, un seul candidat est connu à la succession de Lucette Michaux-Chevry : le maire de Capesterre Belle-Eau : Joël Beaugendre.
Mais coup de théâtre, ce vendredi : Les élus de la ville de Basse-Terre, pourtant dans l'actuelle majorité de la Communauté, ont annoncé ne pas vouloir du maire de Capesterre Belle-Eau comme Président. Ils ont décidé de ne pas voter pour lui.
L'incertitude des autres élus de la majorité
Joël Beaugendre n'est pas encore Président de la CAGSC. Et il ne le sera peut-être pas ce samedi. Joël Beaugendre perd ainsi 4 voix. La 5e étant encore indécise puisqu'il s'agit de celle de René-Claude Monrose qui ne s’est pas exprimé sur son positionnement.
Plusieurs élus de cette même majorité, dans d'autres communes telles que Bouillante, Gourbeyre, Vieux-Habitants ou Terre-de-Haut hésitent, malgré les insistances exercées.
Joël Beaugendre semble avoir bloqué les 10 voix des élus de sa commune, mais il se dit, là aussi, que samedi, on pourrait avoir droit à des surprises.
Un jeu d'alliances possible ?
Bien que cette majorité souhaite que ce soit un élu de son groupe qui soit élu Président, toutes ces tractations et tous ces mouvements de dernière minute jettent malgré tout un trouble qui pourrait faire le jeu de la minorité si celle ci arrive, bien sûr, à sortir un candidat. L'hypothèse d'un consensus, majorité dissidente, minorité n'est pas non plus à écarter.
C'est donc, l'incertitude la plus totale qui règne à la veille de ce scrutin.
De nouvelles rotations pourraient intervenir et personne demain n'est à l'abri d'un scénario imprévisible.
Interview de Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre :