Il tentait de racketer les proches de son codétenu
Le racket en prison existe, c’est une réalité. Un prévenu de 22 ans comparaissait pour avoir tenté d’extorquer de l’argent à des proches d’un codétenu de Fond Sarail. Il avait envoyé des messages via son téléphone portable indiquant que si les victimes ne payaient pas, il s’en prendrait à lui. L'individu a écopé de 2 ans supplémentaires.
C’est ce qu’on appelle une extorsion de fond par la menace. Durant plusieurs mois l’année dernière, Djanick Francilette a tenté d’obtenir des sommes allant de 250 à 1000€ au usant du réseau social whatsapp. Il avait envoyé des messages plus qu’angoissant à la grand-mère et à la compagne de son codétenu qui venait d’être incarcéré. "Si vous ne payez pas, je vais le tabasser, le torturer, lui faire boire de la javel" indiquaient les échanges, des clichés intimes étaient par ailleurs joints aux propos. Sauf que peu malin, il avait oublié de changé de photo de profil, et son visage a été capturé et transmis aux forces de l’ordre.
Le détenu a nié les faits
"Ce n’est pas moi a déclaré le mis en cause à la barre, je n’ai rien à voir dans ça, c’est surement quelqu’un qui a utilisé mon image" sauf qu’en examinant le dossier et surtout la téléphonie, sa culpabilité s'est révélée indéniable pour les juges. Les familles n’ont pas hésité à porter plainte rapidement ce qui a permis aux enquêteurs de faire vite et d’identifier le suspect en prison. Le ministère public a souligné l’angoisse pour les victimes, qui ont dû hésiter avant de dénoncer le maître chanteur. Ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de situation car beaucoup craignent des représailles immédiates contre leur proche. Le tribunal a malgré les dénégations du prévenu, condamné ce dernier à 2 ans de prison ferme supplémentaire.