Des animateurs privés d'une partie de leurs salaires à cause des barrages
La CGTM Animateurs est mobilisée depuis hier à Fort-de-France. Le syndicat défend des agents dont les salaires du mois de novembre ont été amputés en raison d'absences liées aux barrages routiers.
Le syndicat CGTM-Animateurs a installé son piquet de grève devant la Caisse des Écoles pour soutenir une soixantaine d’agents qui ont vu leur salaire de novembre amputé d’une dizaine de jours de grève.
Les associations qui emploient les agents et la caisse des écoles qui finance les associations se renvoient la balle.
Selon le syndicat, ces journées d’absence n’étaient pas du fait du personnel, mais bien à cause des barrages sur nos routes durant les deux semaines de crise sociale à la fin du mois de novembre.
"On se retrouve avec deux sons de cloche. L'argent a été viré mais comme dans la convention c'est écrit que les salaires sont payés pour services faits, les associations disent qu'elles ne peuvent pas payer des jours de grèves", dénonce Rodolphe Mandé, secrétaire général de la CGTM Animateurs.
Certaines animatrices ont perdu jusqu'à 10 jours de salaires au mois de novembre. "Donner des salaires de 160 à 320 euros à des pères et des mères de famille, ce n'est pas possible", s'indigne le représentant syndical.
Cette grève provoque des perturbations dans les garderies des écoles suivantes :
- Châteauboeuf A, maternelle et élémentaire
- Châteauboeuf B, maternelle et élémentaire
- Serenade
- Émilie Fordant
- Rive droite
- Pont viard
- Haut du port
- Godissard, maternelle et élémentaire
- Tivoli
- Balata