Barrages : les parents d'élèves montent au créneau
L'UPEM, l'union des parents d'élèves de Martinique, appelle à permettre au plus vite le retour en classe des élèves et des enseignants.
47% d'élèves accueillis dans le 1er degré, 48% dans le second degré aujourd'hui, c'est 10 points de plus par rapport au vendredi 26 novembre mais c'est encore trop peu pour les parents d'élèves.
Les blocages subis par les automobilistes depuis plus d'une semaine ont des conséquences sur le fonctionnement de la justice, sur le quotidien des Martiniquais et sur la scolarité des élèves
Après quasiment 2 ans de crise et 4 confinements, crise qui a débuté, on s'en souvient, juste après les mobilisations sur la réforme des retraites, parents et enfants s'inquiètent.
Il y a quelques jours, les syndicats FSU et UNSA ont condamné les violences, pillages, et rackets observés sur les barrages. Aujourd'hui l'UPEM, l'union des parents d'élèves de Martinique, alarme la population sur la situation.
Le syndicat affirme que, peu importe position de chacun vis-à-vis de la vaccination, il est essentiel de permettre le retour de tous les élèves et enseignants dans leurs établissements, tout en rappelant que cette situation pénalise encore et toujours les enfants de familles les plus démunies.
C'est ce que souligne Joé Arneton, administrateur de l'UPEM :
L"inquiétude et l'anxiété sont là. IL faut absolument que nous comprenions que l'école, l'éducation, tout comme la santé, est une priorité pour le pays Martinique. S'il est vrai que nous devons respecter les différentes opinions, nous devons en même temps penser à cette jeunesse. les inégalités se creusent et encore une fois, ce sont les plus démunis qui en paieront les conséquences