Tourisme: Le woofing débarque en Guadeloupe
Ophélie et Timothée ont 22 ans et ils ont choisi de s'adonner à un voyage en immersion à moindres frais qui en est à ses balbutiements en Guadeloupe: le woofing.
Connaissez-vous le woofing? Une tendance de tourisme qui se développe aussi ici en Guadeloupe. Des sites de woofing et de travail contre gite et couvert (work away) se développent pour attirer des touristes désireux de voyager en immersion et à moindres frais.
Ophélie et Timothée, 22 ans, tous les deux, viennent du Centre de la France. Elle est aide-soignante et lui maraîcher et c'est leur premier voyage hors de France hexagonale. Ils ont passé trois semaines à Pointe-Noire au domicile d'un particulier où ils se sont adonnés à des travaux de bricolage, de pause d'irrigation ou de peinture en échange du gîte et du couvert et s'apprêtent après une halte chez une connaissance à Anse-Bertrand à prendre la direction de la Désirade. Proche cousin du couchsurfing qui permet de voyager sans dépenser beaucoup d'argent, le woofing rajoute la valeur travail à l'équation. Un site baptisé Woofing ne répertorie que deux offres en Guadeloupe mais une autre application de "Work Away" en répertorie une vingtaine. On peut y retrouver des offres originales telles que celle-ci : s'occuper d'un jardin botanique à la Désirade".
"Travailler pour visiter"
Le néologisme "wwoofing" vient des initiales d'une association née en Angleterre en 1971 et baptisée WWOOF: World Wide Oppotunities on Organic Farms. L'idée est simple :il s'agit d'aider un exploitant agricole ou un éleveur bio dans ses travaux. Et en échange, celui-ci accueille les touristes-travaillers gratuitement, les nourrit. pendant leur temps libre, ils vaquent à leurs occupations comme des touristes habituels. Pour nos deux touristes ou plutôt nos deux "woofers", il s'agit d'une aventure humaine qui donne l'occasion de rencontrer la population et de voir les choses différemment. Ophélie et Timothée l'ont dit à Stéphanie Sérac