Des villes flottantes pour résister aux ouragans
Les Nations Unies viennent de dévoiler un concept de ville flottante pouvant accueillir environ 10 000 habitants. Une ville construite pour résister aux catastrophes naturelles telles que les inondations, les tsunamis et les ouragans.
On se dirige peut être vers un monde que l’on considérait, il n’y a pas si longtemps comme complètement utopique. Les Nations Unies viennent de dévoiler un concept de ville flottante pouvant accueillir environ 10 000 habitants.
Une ville construite pour résister aux catastrophes naturelles telles que les inondations, les tsunamis et les ouragans. Derrière ce concept on trouve l'architecte Bjarke Ingels et le constructeur de villes flottantes Oceanix.
Répondre au manque de logements dans les villes
Lors d'une table ronde la semaine dernière, l'ONU a déclaré que les villes flottantes pourraient aider à protéger les populations de l'élévation du niveau de la mer. Ces villes permettraient également de répondre à la problématique du manque de logements abordables dans les grandes villes.
Mercredi dernier, un groupe de constructeurs, d'ingénieurs et d'architectes a donc présenté le concept d'une ville flottante abordable.
Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Habitat, a déclaré que l'ONU soutiendrait et mènerait ce projet à terme. Cette ville flottante répondrait à la fois aux graves pénuries de logements et aux menaces de la montée du niveau de la mer.
Des structures ultra-résistantes
Les structures elles-mêmes seraient conçues pour résister à toutes sortes de catastrophes naturelles, y compris les inondations, les tsunamis et les ouragans de catégorie 5.
La ville ne pourrait pas accueillir plus de 10 000 habitants afin de respecter l’équilibre entre la production nécessaire pour couvrir les besoins alimentaires et la production de déchets.
Oceanix, la société qui produit ces structures, envisage d’installer ces villes flottantes à environ un mile soit un peu plus d’un kilomètre, des grandes villes côtières.
Les plates-formes pourraient être remorquées vers des endroits plus sûrs en cas de catastrophe. Les structures de ces villes seraient composées de biorock, un nouveau matériau très résistant dont le revêtement calcaire serait bien plus résistant que le béton.
L’ONU soutient désormais le développement de ce projet et le rêve de villes sur les océans pourrait bien devenir une réalité sous peu.