Sécheresse : les éleveurs tirent la sonnette d’alarme
Les éleveurs sont particulièrement touchés par la sécheresse que nous connaissons depuis plusieurs mois. Sans pluies, l’herbe a souvent disparue des prairies, et les couts de production augmentent. Le poids des bêtes est aussi directement impacté.
Alors que les autorités envisagent désormais de forer les nappes phréatiques augmenter la production d'eau potable et soulager la captation dans les rivières, les éleveurs tirent la sonnette d'alarme. La situation est notamment grave pour la CODEM, la coopérative des éleveurs de bovin de Martinique, qui regroupe 126 éleveurs.
L’absence de pluies depuis près de quatre mois se fait d’abord ressentir sur la matière première qui permet de nourrir les animaux : l’herbe. Sur certaines exploitations du sud de la Martinique, cette herbe a totalement disparu, et les éleveurs sont obligés d’acheter du foin ou de l’herbe en balle pour nourrir les bêtes.
Autre conséquence de la sécheresse, le poids des bêtes diminue, faute de nourriture adéquate. Les livraisons à l’abattoir sont donc retardées, ce qui perturbe le fonctionnement habituel de la chaîne de production.
Voici le témoignage de Frédéric de Reynal, administrateur à la CODEM et éleveur depuis deux ans.