La grive à pieds jaunes et le pigeon à couronne blanche menacés d'extinction

Par 01/05/2019 - 07:16 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:47

Notre biodiversité est en danger. Un constat dressé notamment à l’ouverture cette semaine (lundi) à Paris de l’Ipbes, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques mais aussi avec l’alerte lancée par l’ASPAS, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages en Guadeloupe et à Saint-Martin. Explications.

    La grive à pieds jaunes et le pigeon à couronne blanche menacés d'extinction

Alerte: oiseaux en danger. Ce n’est pas la première fois qu’elle lance un appel et demande l’interdiction de la chasse aux oiseaux menacés, précisément la grive à pieds jaunes et le pigeon à couronne blanche. C’est le 10 mai prochain que la préfecture va statuer pour interdire ou non la chasse de ces oiseaux cette année, mais avant l’ASPAS, veut alerter la population et l’inciter à manifester. 

L’association veut alerter car en réalité, "ce sont jusqu’à 6 000 individus (soit 4 500 grives à pieds jaunes et 1 500 pigeons à couronne blanche) d’espèces pourtant menacées d’extinction qui pourraient être massacrés", si le projet d’arrêté relatif à la saison de chasse 2019-2020 est adopté. Une menace réelle pour l’évolution de la biodiversité sur le territoire.  Le pigeon à couronne blanche est sur le point de s’éteindre en Guadeloupe : classé « en danger » sur la liste rouge nationale de l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature ; un seul échelon le sépare du statut d’espèce éteinte à l’état sauvage ! 

Selon l’association, la grive à pieds jaunes est quant à elle classée espèce « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN, aux niveaux mondial et national. L’espèce est donc confrontée à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. Endémique des petites Antilles, elle n’est plus observée que sur 3 îles au monde. Toujours selon les recommandations de l’association, les quotas de chasses ne sont plus suffisants pour la sauvegarde de l’espèce, elle demande en la protection catégorique pour leur préservation.

APPEL A LA MOBILISATION 

Pour tenter d’inverser la décision de la préfecture sur le sort de ces animaux, vous pouvez participer à la consultation publique ouverte par la DEAL Guadeloupe en vous rendant sur leur site internet et leur écrire par mail avant le 10 mai prochain.

Pour écrire à la DEAL, vous pouvez aussi retrouver les conseils de l’association sur leur site internet : www.aspas-nature.org


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