Poursuivie pour travail dissimulé mais victime d'une "machination"
Quand une affaire de travail dissimulé se transforme en machination après 3 ans d’enquête. Une présidente d’association était poursuivie ce jeudi pour ne pas avoir déclaré une jeune femme de la structure œuvrant dans la petite enfance à Baie-Mahault. Mais après avoir épluché le dossier, les juges ont constaté que la plainte déposée par la soit disant victime, relevait plutôt d’un complot avec l'aide d'une autre employée. La prévenue a donc été relaxée.
Tout commence par une plainte déposée par une jeune femme vers fin 2016. Elle indique ne pas avoir été déclarée officiellement, cela s’apparente donc à un emploi dissimulé. La gérante de la structure est entendue et explique que la supposée victime serait en connivence avec la secrétaire. Cette dernière lui aurait monté la tête, car elle-même aurait pioché dans la caisse. Une plainte pour vol a été déposée avant, ce qui a permis en quelque sorte de blanchir la présidente lors du procès. Quant à la jeune fille, elle aurait été engagée dans le cadre d’un contrat de bénévolat, pour compléter une formation soit disant. Les deux jeunes femmes complices en auraient donc profité pour tenter d’incriminer leur responsable.
La mise en cause a durant 3 ans, gardé espoir et elle est aujourd’hui relaxée :
Trois ans d’angoisse, une association qui n’existe plus, pour une gérante qui a eu les bons réflexes aux bons moments. Quant aux accusatrices, on ignore ce qu’elles sont devenues, elles n'étaient pas présentes à l’audience en tant que partie civile ou témoin.