Un quart des Martiniquais indique une dégradation financière liée au premier confinement
L'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié un nouveau rapport aujourd'hui (lundi 4 octobre). Celui-ci fait état d'une dégradation financière pour un quart des Martiniquais suite au premier confinement de 2020. La précarité a ainsi progressé sur le territoire, mais dans une moindre mesure par rapport à l'hexagone.
La nouvelle étude de l'INSEE se penche sur l'impact économique du premier confinement de 2020 sur l'île. Elle établit ainsi que 25% des Martiniquais affirme avoir subi une dégradation financière suite à cet événement de mars 2020. En Guadeloupe, cette part s'élève à 28% de la population.
Un impact plus fortement ressenti par les plus modestes, puisqu'une personne sur trois se dit concernée dans cette tranche sociale, contre une personne sur 6 chez les plus aisés.
Cette dégradation se traduit ainsi par une hausse des bénéficiaires du revenu de solidarité active de 2,5% en 2020 en Martinique. Certes il s'agit d'une augmentation des bénéficiaires, mais dans une moindre proportion que dans l'hexagone.
Le territoire hexagonal enregistre en effet une hausse de 7,4% des bénéficiaires. La hausse de la précarité est donc moins intense aux Antilles, selon Bénédicte Chanteur, cheffe de projet à l'INSEE Martinique :
L'analyse de ces évolutions montre une même tendance d'une région à l'autre, donc Guadeloupe et Martinique, ainsi que France hexagonale. Elle montre que ces évolutions sont plutôt moins prononcées aux Antilles qu'en France hexagonale, donc que la progression de la précarité est moins intense