Parcoursup : entre 200 et 250 dossiers posent problème en Martinique
Le Rectorat s'atèle désormais à corriger les problèmes générés par la plateforme d'inscription post-bac Parcoursup. Environ 250 dossiers sur les 5000 traités en Martinique posent problème.
Le couac lié à un problème de paramétrage sur le logiciel Parcours Sup survenu à la mi-mai est aujourd’hui réglé selon le ministère de l'Education Nationale. Les futurs bacheliers concernés par une acceptation qui a été refusée le lendemain, ont pu refaire leur demande, après réinitialisation du système.
66% des futurs étudiants ont à ce jour (29 mai) validé une proposition d’études supérieures sur la plateforme Parcours Sup. Un pourcentage qui n’avait pu être atteint que fin juillet l’an dernier, lors du lancement des nouvelles procédures pour les futurs bacheliers ou les jeunes en reconversion.
Au sein de l’académie de Martinique, 5000 dossiers (futurs bacheliers et réorientations) sont traités via Parcours Sup. Environ 5% d'entre eux, entre 200 et 250 dossiers, posent problème. Il s'agit de demandes refusées, sans autre option.
Les jeunes peuvent saisir la commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) qui étudie chaque cas pour trouver une solution adaptée.
La CAES, dirigée par le Recteur et des représentants des filières supérieures (BTS, université, école d’infirmiers…), s’est réunie pour la première fois ce mardi 28 mai pour étudier les dossiers de ces jeunes sans solutions. Il s’agit pour la plupart de jeunes dans les filières de bac pro.
La commission se tiendra de nouveau début juillet, juste après les épreuves du baccalauréat, puis tous les dix jours jusqu’au mois d’août pour régler tous les cas en suspends.
Jean Luc Mure, inspecteur de l’académie, conseiller du recteur, responsable de Parcours Sup et de l’information sur l’orientation en Martinique précise les dossiers qui bloquent le plus souvent sur Parcours Sup. Il est au micro de Pascale Lavenaire :
À titre d'information, plus de 7 jeunes sur 10, débutent leurs études supérieures en Martinique après le baccalauréat. Beaucoup partent après un premier diplôme. Environ 25% s'envolent pour la France ou l’étranger directement après le bac.