Collecte des déchets : une médiation est prévue entre l'USAM et la direction du SMTVD
Alors que les négociations sont à l'arrêt et que les déchets continuent de s'amonceler partout sur l'île, l'USAM et la direction du SMTVD acceptent le recours à une médiation. Toutefois, reste encore à choisir les modalités de cette médiation ainsi que le ou les médiateurs.
Dialogue au point mort
Cela fait maintenant plus de trois semaines que la grève des agents affilliés à l'Usam SMTVD se cristallise.
Les négociations sont à l'arrêt, et les déchets s'accumulent devant les déchèteries et devant les maisons de toute la Martinique.
L'enlèvement des encombrants et la collecte des déchets sont au point mort. Le traitement tourne au ralenti malgré les réquisitions des déchèteries de Céron à Sainte-Luce et de la Trompeuse à Dillon. Si bien que les déchets s'amoncellent de toute part et c'est un paysage insalubre que l'on rencontre aux abord des chemins. Une situation qui inquiète en cette période de pandémie, notamment par la prolifération des nuisibles et les risques sanitaires que cela induit.
Les deux parties ont accepté le principe d'une médiation
Pour l'heure, pour tenter de sortir de cette paralysie, les deux parties ont accepté le principe d'une médiation. Reste maintenant à se mettre d'accord sur les modalités, et le nom du médiateur. C'est ce qu'explique Hervé Diony, sécretaire USAM au SMTVD :
On espère que le médiateur qui doit être neutre pourra permettre de poursuivre et trouver une solution. Nous, on ne démord pas sur le principe des 40 agents à stagiairiser, puisque c'est une injustice sociale qui a été causée à 40 contractuels. Et il faudra aussi poursuivre le reste de la négociation, car il y a 12 points sur la plateforme, et nous n'en sommes qu'au cinquième
Une médiation qui vise à faciliter les échanges et le dialogue pour le moment bloqué, comme en témoigne Sainte-Rose Cakin, président du SMTVD :
Cette exigence n'est pas tenable de titularisation de 40 agents d'un coup, alors qu'en février 2020 nous avons signé déjà un protocole qui prévoit un plan d'intégration et de titularisation allant jusqu'en 2023. L'USAM qui a signé avec nous ce protocole revient sur sa signature. Nous aurions bien aimé avoir un personnel intégré de manière permanente mais nous avons une contrainte financière, et les EPCI elles-même considèrent que la demande de l'USAM est exagérée
Pour le moment, les déùarches d'acceptation de la médiation sont en cours. Aucune date de médiation n'a encore été fixée.