« zot péké rann nou tizi » la colère du SNEG face aux coupures d'électricité
L'association qui défend les interêts des très petites entreprises guadeloupéennes voit dans les coupures d'électricité générées par le mouvement de grève, le coup de grâce donné à leurs activités.
Déjà confrontées régulièrement aux coupures d’eau, depuis une semaine, les Guadeloupéens sont aussi soumis à des coupures d’électricité liées à la grève en cours à EDF Archipel Guadeloupe. Une situation qui pénalise beaucoup les très petites entreprises locales dont l'activité est soumise à ces nouvelles contraintes qui s'ajoutent à celles cumulées depuis le début de la crise de la COVID-19.
Ce lundi, le SNEG, l’association « Sauvez notre entreprise Guadeloupéenne » qui défend les intérêts des TPE, a réagi par le biais d’un communiqué. Si le SNEG dit respecter le droit de grève, il rappelle aux agents d’EDF que ces coupures d’électricité provoquent des perturbations graves dans le fonctionnement des outils de travail mais aussi des outils tels que le téléphone, la climatisation, l’ouverture et la fermeture des volets roulants et la dématérialisation.
« Nous avons et nous continuons à payer un très lourd tribut depuis des années : Aléas climatiques et sismiques, coupures d’eau, étroitesse du marché, inéligibilité aux divers dispositifs, travail dissimulé, évasion financière, COVID…Maintenant arrive une nouvelle enclume, les coupures d’électricité. « zot péké rann nou tizi » indique l'association dans son communiqué.
Le SNEG demande donc aux 2 parties de « trouver rapidement une entente afin d’éviter que les entreprises déjà durement touchées, ne déposent définitivement la clé sous la porte. »