Un détenu dangereux jugé aux Assises pour tentative d'assassinat

Ils sont 10 policiers, qui pendant 3 jours, vont surveiller, en permanence, Pascal DEGNACE. Dès qu'il sera extrait de la maison d'arrêt de Basse-Terre jusqu'au box de la salle d'audience de la cour d'assises où il sera gardé sous bonne escorte.

Une surveillance continue

Détenu au Centre Pénitentiaire de Fleury-Mérogis où il est dans un quartier de Haute Sécurité, il a été transféré à la Maison d'arrêt du chef-lieu où il est surveillé 24 heures sur 24. Le prisonnier a un statut de DPS : Détenu Particulièrement Surveillé. Et pour cause, le 22 mai 2019, à Fonds Sarail, il avait attenté à la vie de 2 surveillants pénitentiaires en les blessant  à l'aide d'un pic artisanal qu'il s'était confectionné en prison.

Ce matin-là, vers 7H30, alors que les deux surveillants procédaient à l'ouverture de sa cellule, il s'était jeté sur eux pour leur asséner plusieurs coups de pic. Il avait fallu près d'une heure pour maîtriser le détenu qui avait fait preuve d'une violence inouïe marquée d'une détermination évidente de s'en prendre à une autorité du centre pénitentiaire. Un acharnement qui s'est poursuivi jusque dans les escaliers lorsque les surveillants qui venaient de résister à l'assaut enragé de Pascal DEGNACE avaient réussi à le fuir pour se protéger.

Les faits ont été filmés, en partie, par les caméras de vidéo surveillance de l'établissement. L'individu est considéré comme dangereux et imprévisible. Il compte 16 mentions à son casier judiciaire dont 6 pour violences. Un comportement qui a conduit à ce qu'il réalise, entre octobre 2013 et octobre 2017, plusieurs séjours en milieu psychiatrique. Les 10 policiers en charge de le garder sont prévenus : Il ne faudra pas le quitter des yeux un seul instant.