Ronald James condamné à 17 ans de réclusion criminelle
Ronald James a été reconnu une nouvelle fois, coupable de viols aggravés. En première instance, l'individu avait été condamné à 16 années de réclusion le 12 juin 2020. Un an après, le verdict de la cour d'assise d'appel vient confirmer et alourdir la peine prononcée en première instance.
La responsabilité et la culpabilité Ronald James ont été reconnues et il a été condamné ce mercredi soir à 17 années de réclusion criminelle. L’individu a été reconnu auteur du viol de 2014 à Saint-François comme de celui de 2016 aux Abymes. Le premier sous la menace d'un couteau de cuisine et le second sur une personne vulnérable de par son handicap aux deux hanches.
Après un premier verdict de 16 années de réclusion prononcé le 12 juin 2020, celui de ce mercredi soir, en appel, un an après, vient confirmer et alourdir la peine prononcée en première instance. Comme c’est le cas dans 8 affaires sur 10 en France. Les 9 jurés populaires et les 3 magistrats professionnels ont tout de même mis 4 heures pour se décider et prononcer un verdict.
Ce dernier satisfait les parties civiles, toutes deux présentes à l'audience pendant les 3 jours du procès, soutenues par leurs avocats, le bâtonnier Claude Christon et maître Laurent Hatchi.
Satisfecit, aussi, pour l'accusation mais en revanche désolation du côté de la défense, malgré une plaidoirie pleine de verve de maître Jean-Marc Ferly qui a dû faire face à un témoignage compliqué de la compagne de l'accusé. Il est vrai que Ronald James n'a rien fait, non plus, pour qu'il en soit autrement. Il a changé de versions à plusieurs reprises.
En première instance, il avait reconnu les faits tout en cherchant à les atténuer. Cette fois, il les a tous niés en bloc, prétextant que ses victimes étaient consentantes. Une thèse rejetée intégralement par le jury qui a suivi totalement les réquisitions de l'avocate Générale, Elodie Rouchouse qui au terme de 90 minutes, détaillées point par point, avait réclamé 18 années de réclusion criminelle et une interdiction définitive du territoire. Interdiction qui a également été suivie et prononcée ce mercredi soir.
En se basant sur les conclusions de l'enquête, les témoignages, les récits des victimes, les rapports et conclusions des experts dont notamment le psychiatre, le comportement de l'accusé à l'audience et la gravité des faits développés, accentués par des preuves ADN irréfutables et des traces corporelles indéniables, le Ministère Public s'est retrouvé en total accord avec les conclusions lues par le Président de la cour d'assises statuant en appel, Emmanuel Planque, pour traduire les motivations du verdict.