Le président de la coopérative d'élevage Madivial ressort libre de sa garde à vue

Par 20/05/2021 - 14:48 • Mis à jour le 20/05/2021 - 15:04

La garde à vue d’Ange Milia, le président de la coopérative d'élevage Madivial, ainsi que de Sylvie Bouton, la directrice générale de la coopérative, a été levée vers minuit hier (mercredi 19 mai). Ils étaient entendus depuis mardi par le service d’enquête financière de la douane sur des rumeurs de détournements d’aides européennes.

    Le président de la coopérative d'élevage Madivial ressort libre de sa garde à vue

Le président de Madivial, mais également Sylvie Bouton, la directrice générale de la coopérative, avaient été placés en garde à vue par les enquêteurs du service d'enquête judiciaire des finances de la douane. Celle-ci a pris fin hier (mercerdi 19 mai) aux alentours de minuit.

Le parquet a ouvert une enquête préliminaire suite à des accusations de détournements de fonds européens. Des rumeurs persistantes depuis trois ans, mais qui visiblement n'inquiètent pas l'avocat d'Ange Milia, Maître Philippe Sénart :

Ils ont été interrogé sur le fonctionnement et la philosophie de la coopérative Madivial. Ils ont indiqué avoir été des éleveurs qui ont décidé à un moment donné de se regrouper, pour avoir un poids et un contrôle de la production locale. Puis qu'ils ont évolué petit à petit, et n'ont absolument pas pour objectif de détourner quelque fond européen que ce soit mais au contraire d'améliorer la qualité de l'alimentation des Martiniquais

 L'avocat appelle également de ses voeux l'apaisement autour de cette affaire :

Eux ont été satisfaits d'avoir pu développer leurs positions et expliquer un certain nombre de choses. Maintenant, j'espère qu'on ne continuera pas les opérations de manipulations et manoeuvre diverses et variées 

 La coopérative Madivial, quant à elle, se réjouit de la sortie de garde à vue de son président et de sa directrice générale et souligne :

Néanmoins nous restons vigilants et sommes prêts à une mobilisation vigoureuse si les manoeuvres et attaques devaient se poursuivre


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